Les enfants sont les co-victimes des violences dans le couple
Les enfants sont les co-victimes des violences dans le couple. Les violences conjugales, quelles que soient leurs formes, ont des impacts sur leur développement psychologique, affectif et cognitif.
Comment grandit-on lorsque le foyer, synonyme de sécurité, est le siège de violences quotidiennes ? Quelles peuvent être les conséquences à l’avenir ? Comment aide-t-on son enfant à grandir et s’épanouir après un tel vécu ? Où trouver de l’aide ?
L’association VIOLENCE QUE FAIRE propose dans l’ épisode ci-dessous des éléments de réponse.
Ils voient tout, ils entendent tout, ils ressentent tout. Les enfants témoins des violences au sein du couple de leurs parents sont aussi considérés comme victimes même lorsqu’ils ne sont pas présents aux moments des faits. Pour un enfant, voir ou entendre un de ses parents exposé à la violence représente de la violence psychologique. Par ailleurs, l’exposition des enfants à la violence au sein du couple parental est considérée sur le plan international, par la Convention de l’organisation des Nations Unies relatives aux droits de l’enfant et la Convention d’Istanbul, comme une forme de maltraitance.
Comment grandit-on lorsque le foyer, synonyme de sécurité, est le siège de violences quotidiennes ? Quelles peuvent être les conséquences à l’avenir ? Comment aide-t-on son enfant à grandir et s’épanouir après un tel vécu ? Où trouver de l’aide ?
Philippe Bigler est responsable du service AEMO Est vaudois (Action éducative en milieu ouvert), thérapeute , formateur et superviseur. Il a travaillé pendant dix ans à VIFA (Violence et Famille) y animant notamment des groupes pour personnes auteures de violence. Il a également participé au développement et à la promotion du programme SE&SR (Sortir Ensemble Et Se Respecter) pendant plusieurs années. Il dispense des formations dans le domaine des violences domestiques ainsi que des techniques d’entretiens de crise.
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