Témoignage un peu long mais qui me permet une nouvelle fois de faire le bilan
Bonjour,
A mes yeux, il n’y avait qu’un document du gouvernement canadien qui en parlait bien, document retiré.
Comme j’aime bien écouté Salim, j’ai écouté hier soir ce direct Info en question #92 avec Olivier Soulier, découvrant alors ce que je suppose être son site https://www.lessymboles.com/ lequel m’a conduit ici.
Mon histoire est longue, interminable à raconter… et j’ai les larmes.. Je note que demain est le 19 mars, jour de la St Joseph. Je me souviens d’il y a plus de 40 ans, accidenté à l’armée alors que j’étais détachement MILAN en compagnie de combat, 6 mois d’hôpital….
Je reviens d’avoir conduit ma compagne à son travail … C’est écho à l’emprise (les serres) de l’armée sur moi, pensionné de guerre, 130 euros mensuel qui s’ajoute à ma retraite de la moitié du revenu minimum vital, vivant officiellement dans le grenier aménagé d’un bâtiment agricole, pas d’eau chaude courante, wc dysfonctionnel pour me dire que je suis toujours dans la merde, celle-ci ne s’évacuant pas ou que très difficilement.
Autrement dit je vis en sous-France, avec une femme de race malaise (mal’aise) et je suis très heureux de ne pas être pris dans les griffes de cette France à mon sens déplorable.
J’ai été très heureux de découvrir les écrits de Bernard Lempert, notamment cette histoire d’enfant mis à dormir dans la porcherie, réalisant alors que pour moi c’est l’écurie, entre la maison d’habitation et l’outil de travail stabulation libre et salle de traite laitière.
A noter que les conseillers municipaux auraient plutôt voulu me mettre dans la porcherie que j’aurai eu ainsi le droit de rénover, ne voulant absolument pas que je m’établisse dans l’écurie que mes parents m’avaient donné, donnant à ma sœur la maison d’habitation, laquelle a par ailleurs déjà la sienne propre. Rien pour moi.
Je note qu’à défaut, c’est la déchetterie qui a été implantée juste en bordure des champs de la ferme.
Quand on change de milieu, c’est un peu comme une nouvelle naissance, les conditions de notre naissance se rejoue.
J’aurai aimé faire pilote de chasse, fuir vite, seul le ciel m’intéressait : les oiseaux, les étoiles, les fusées… Mes parents m’ont dit que quand j’étais tout petit, ils me mettaient dans une cuve pour être tranquille, se gaussant du voisin qui lui attachait son enfant avec un fil à la patte. Ainsi mis en privation sensorielle, je n’avais que le ciel comme horizon.
Mis en pension complète, j’ai été le seul pour la première nuit à me retrouver sans lit et de l’avoir beaucoup cherché pour finalement le retrouver sur le palier extérieur de l’escalier de secours. C’est un caïd vietnamien qui, ne pouvant pas me sentir alors qu’on ne se connaissait pourtant pas, l’avait soustrait, lui dormant en face moi. C’est trois ans que j’ai dormi sur le qui-vive prêt à bondir en cas d’attaque.
J’ai pu avoir une promesse d’embauche en tant qu’ingénieur, mais au moment ou j’ai commencé le travail, j’apprends que finalement j’allais être beaucoup moins payé. C’était une mission pour la préfecture de région, mais 9 mois après, je n’avais toujours pas reçu de fiche de paye, mon salaire était quand même payé approximativement et j’avais 15 mille francs de frais de déplacement resté à ma charge (les réunions nationales nous faisant prendre l’avion…). J’ai d’ailleurs les trois premiers mois de cette mission dormi dans ma voiture.
Elève-ingénieur, l’on m’a attribué la plus grosse ferme : près de 300 ha, 40 mille pondeuses, vente directe en super-marché, cela en 1975.
La toute première journée, je me demandais bien où j’étais tombé. On m’a mis sur un tracteur sans cabine à broyé des cannes de maîs alors qu’il faisait un froid givrant et que j’ai passé mon temps à alternativement me frapper une main sur le volant pour la réchauffer tandis que l’autre tenait le volant.
Pourquoi une telle vie, de telles événements…
Ma mère est née sur une ferme avec seulement deux autres sœurs, et c’est elle qui faisait le travail du garçon. Une fois mariée, de continuer à travailler comme un garçon et le docteur Pitois passant sur la ferme la somme d’arrêter de travailler car j’allais naître dans trois semaines. Elle s’est exécutée et comme je suis né dans la foulée (donc prématuré de trois semaines) elle a pu reprendre immédiatement le travail. Elle m’a dit qu’elle m’a élevé aux biberons froids, les stérilisait le matin, me les donnant dans la journée froids car elle n’avait pas le temps de me les chauffer, pas plus je suppose qu’elle avait le temps de me porter en me les donnant. En effet, elle a critiqué ma compagne qui donnait le biberon en tenant notre fils dans ses bras, comme quoi c’était une très mauvaise habitude, que pendant ce temps là, on ne pouvait rien faire d’autres. Elle a aussi critiqué ma compagne qui aidait notre fils tombé à se relever, qu’il fallait le laisser se débrouiller seul.
Même les plantes pour elle doivent être endurcit.
Ainsi, je suis passé brutalement de trop de contact (une forme d’inceste) dans le ventre d’une mère très active, à une carence de contact, naissant par ailleurs dans le froid (l’eau gelait dans les seaux à l’intérieur de la maison même, et peu après ma naissance, une gelée tardive sur la France a fait qu’une grande partie de son vignoble a été décimé).
Pour feu mon père, il fallait d’ailleurs péter un seau d’eau froide sur la gueule et le corps du veau qui venait de naitre (c’était à ses yeux bon pour son immunité) ou encore le trainer dans la neige m’a dit un cousin choqué par cette pratique paternelle. Pour ce cousin qui a repris la succession de la ferme, la surprise de découvrir un comportement extrêmement violent de mon père.
Il faut savoir que le couple de mes parents étaient THE COUPLE, le couple qui avait réussi. Mon père s’exposant comme quelqu’un d’extrêmement doux, ne gueulant jamais sur ses chevaux quand il en avait.
Donc mon cousin a été extrêmement surpris de voir mon père punir sous ses yeux une vache en l’écornant rageusement, la vache avortant ensuite… Seul moi, je le savais extrêmement violent, l’ayant vu faire en salle de traite.
Je savais d’ailleurs que je devais extrêmement me tenir à carreau.. Alors que j’étais petit, je recherchais le petit chien, mon compagnon sur notre ferme isolée (j’ai une seule sœur née deux ans après moi, lors d’un printemps très clément, grasse comme une loche tandis que je suis né crevette dans un monde qui ne respectait que la force…). A 15 mètres du lieu où je vous écris, mon père m’a finalement avoué où était mon chien que je recherchais, ne le trouvant pas. Il l’avait tué car il était à ses yeux inutiles… J’ai bien compris la leçon comme quoi il fallait être utile.
J’ai donc en apparence bien deux parents, mais curieusement il se trouve, qu’étant à l’armée, on m’a rangé avec les trois de l’assistance publique pour se débarrasser de nous en nous commettant détachement MILAN en compagnie de combat.
Passant par ma naissance brutalement du chaud au froid, seul la froideur de la réflexion m’intéressait et alors en lep agricole, j’ai décidé au second trimestre de terminal, réalisant que je n’avais pas d’avenir, de faire des études d’ingénieur car je voulais connaître le SENS des techniques agricoles.
Le problème était que je n’avais pas travaillé lors de ce tout premier trimestre de terminale et que je n’avais que 3 sur 20 au bac de français.
J’ai relevé le challenge et j’ai été admis, non pas à l’Ecole Supérieure d’Aéronautique (ESA) mais à l’ESA d’Angers, école supérieur d’agriculture. Et là extrême grosse déception quand à cette soi-disant formation à l’esprit scientifique que je désirais tant. Acceptant de mourir dans l’instant, j’ai fait comme une NDE, ce qui a contribué à m’isoler encore plus, mais m’a donné un espace de réflexion supplémentaire.
Alors que je ne jurais que par la physique-chimie, longuement hospitalisé à l’armée, j’ai sympathisé avec un appelé de passage, prof de physique chimie dans le civil. Il m’a provoqué ce qui m’a conduit à faire une analyse de caractérologie. Dans celle-ci, on me conseillait d’exprimer mes sentiments, ce que je ne faisais absolument pas, cassant ces derniers s’ils apparaissaient.
Ainsi, je me suis retrouvé seul sur la ferme (mes parents étant parti en vacances, tout comme j’ai eu la responsabilité 10 jours en hiver de la très grosse ferme de stage avec ses 40 mille pondeuses, mes patrons étant parti au Canada tandis que je me coltinais seul les deux ouvriers agricoles alcooliques) avec une stagiaire. Et j’ai éprouvé du sentiment pour elle. Elle a repris l’école, j’ai tenté de la revoir, et elle m’a jeté. Pour la première fois que j’acceptais d’éprouver des sentiments, d’être jeté comme un malpropre… Ce fut extrêmement douloureux et pour la première fois j’ai alors longuement parlé à deux cousins venus me visiter rue charpentier, un appartement que je sous louait à celui qui est devenu mon beau-frère. Ils étaient sur le cul de me découvrir ainsi. En fait, c’était un testament oral que je venais de faire avec eux. En effet, une fois seul, j’ai tenté de m’émasculer, serrant très fort, rupture de vaisseaux sanguins, et c’est là que l’inacceptable s’est produit, la mémoire de brutalement me revenir. Il y avait un escalier. J’entrais dans une pièce, on m’appelait, j’hésitais et y allait quand même. Elle me dénudait du bas ventre, et je ressentais le sien chaud… J’étais prisonnier, elle me retenait fort contre elle tandis que je voyais son visage s’illuminer. Fin de mon inacceptable flash.
Curieusement comme j’avais bien sympathisé avec l’appelé prof de physique-chimie, d’avoir été chez lui et sa compagne. Dans sa bibliothèque, un ouvrage curieux “Le cri primal” d’Arthur Janov que je lui ai emprunté.
Ce souvenir me revenant brutalement à la figure 16 ans après les faits (durée moyenne qu’une femme met pour parler d’un viol dont elle a été victime, ais-je pu ensuite lire), d’examiner les détails de ma vie qui pourrait accrédité une telle chose… Cela me semblait possible et donc de devoir faire comme le conseillait Arthur Janov, devoir accepter de revivre l’événement, ce que j’ai essayé de faire seul, me mettant alors à crier “lâches moi !”. C’était craignos, de juger qu’alors j’avais besoin d’un contrôle “médicale” pour poursuivre le fait de revivre cette expérience.
J’ai durant trois jours remué ciel et terre, découvrant l’existence d’une personne habitant à 20 km en campagne, laquelle avait fait du cri primal avec Janov alors à New-York. Il continuait d’en faire seul, ayant un caisson dans lequel il s’enfermait, ce que je n’ai pas considéré comme étant une bonne idée. Voyant mon enthousiasme, il me donne l’adresse d’une personne qui fait du cri primal sur Paris. Illico, je vais la voir et comme elle va en faire le lundi, elle me dit qu’elle m’emmène, ce qui m’a fait éviter trois mois d’attente. La nuit, j’ai eu terriblement mal au sexe et dans la journée, rue des St Pères à Paris, j’ai participé à ma toute première séance de cri primal avec Jallinques.
A la seconde séance, j’ai plongé, criant, refaisant dans le “lâche moi”, finissant au bord du vomissement. Cela a déclenché une série de cri primal de personne venant depuis un an sans avoir osé plonger et, provoqué par le petit provincial que j’étais qui lui a plongé dès la seconde séance.
Ensuite, j’ai pu sortir pour la toute première fois avec une femme qui avait accepté que je lui raconte cette histoire. Elle s’est avéré être totalement frigide et une fois son problème réglée, elle est subitement parti vivre avec un collègue de travail aux dents ébréchés, homme marié avec cinq enfants tandis qu’elle avait 21 ans. Brutalement, rupture brutale, on devait en effet s’envoler ensemble la semaine d’après au Canada. Nous passions le week-end dans sa famille et elle avait accepté l’invitation de sa sœur pour aller à un baptême ensemble, cela juste avant notre départ.
Douche froide pour moi. Je suis alors aide familiale sur la ferme parentale, une situation qui permet de travailler sans que tes parents te payent vraiment.
Je ne peux plus aller dormir chez cette copine puisqu’elle vient de me jeter. J’exige d’elle qu’elle et son copain viennent me chercher à la ferme comme si on allait partir ensemble au Canada. Je me souviens très bien d’elle et son copain me prenant à la maison puis me déposant en bord de route Rennes-Fougères, moi faisant alors du stop et dormant près de Rouen chez un agriculteur.
J’ai pendant une semaine été dormir discrètement chez un cousin dont les parents étaient parti en vacances, devant marcher à quatre pattes dans le salon pour qu’on ne puisse me voir de l’extérieur… cachant ma voiture.
De Rouen, chez cet agriculteur, je décide d’aller voir dans le sud de la France à Allauch, un couple bizarre avec lequel j’avais pu autrefois correspondre. Il faisait dans les extra-terrestres.
Alors élève-ingénieur, je m’étais procurer un annuaire de la presse parallèle et de temps en temps je faisais des sondages, envoyant un courrier avec timbres pour prendre connaissance de ce qu’on pouvait écrire sur tel ou tel sujet.
Ainsi, je me suis retrouvé chez des gardiens de château sur les hauteurs d’Allauch, me gavant de figue fraiche.
Réfléchissant, je me dis que je devais améliorer mon écoute, bien que voyant celui qui allait devenir le futur copain de ma copine à la maison, j’avais imaginé qu’il aurait pu foutre le bordel dans mon couple que j’imaginais pour la vie.
J’ai donc pris contact avec l’institut Tomatis à Marseille qui après test refuse de me prendre, argumentant que j’avais un gros problème avec le père et qu’il fallait que j’aille alors sur Paris pour cela.
Comme il fallait la voix de ma mère, j’ai du l’appeler, lui apprenant alors qu’en fait j’étais à Marseille et non au Canada. Elle a été à St Nazaire enregistrer sa voix.
Sous casque écoutant la voix filtrée de ma mère comme si j’étais encore un foetus, j’arrivais à comprendre les phrases qu’elle lisait (ce qui était totalement impossible selon le grand professeur Tomatis ne cherchant même pas à contrôler mes dires) et je suis devenu agressif, écrivant une lettre au fils Tomatis comme quoi lui, il n’avait rien inventé… Trouvant que la thérapie n’allait pas assez vite, j’ai décidé de refaire en plus du cri primal. Ainsi dans la salle d’attente, j’ai rencontré une jeune femme et sa mère l’accompagnant, discutant longuement avec cette dernière.
En séance de cri primal, la jeune femme ne supporte pas et exige de sortir… Je sors avec elle pour l’accompagner car plus personne ne l’attend. On prend un thé et une fois sur la rue, je propose de la raccompagner chez elle. Elle ne veut pas. Je lui propose de venir dormir dans la chambre universitaire d’étudiant que je loue et lui offre à manger ce que quotidiennement je mange : des flocons d’avoines sur lesquelles j’ai mis de l’eau chaude sucrée, seul aliment que je mange car je dois économiser pour payer la thérapie très chère, le logement. Elle me diras plus tard qu’elle se souviendra toute sa vie de ces flocons d’avoine.
Elle s’allonge dans mon lit tandis que je m’allonge par terre pour dormir. Au bout d’un quart d’heure, elle se lève et me dit qu’elle veut rentrer chez elle. Je lui demande un téléphone pour l’appeler le lendemain, pour contrôler comme quoi elle est bien rentrée à la maison.
Elle qui dormait dans les cages d’escalier et les voitures dont elle trouvait les portes non fermées à clef, elle me le dira plus tard, d’être rentrée d’un trait.
Donc, le lendemain je téléphone et me retrouve invité à diner le soir même dans cette famille en banlieue, devant arriver vers 17 heures. C’est là une fois dans la cuisine avec la mère de cette jeune femme que j’apprend que je suis dans la famille du pdg d’IBM-France…
Je vais cessé au bout d’une semaine toute relation car je découvre que cette femme, Hélène fume des joints. Comme ses parents ne lui souhaite pas sa fête, je prend l’habitude de lui adresser tous les ans une carte postale pour là lui souhaiter… Et une année, en réponse, je suis invité à descendre à Hossegor dans les Landes pour passer les vacances avec Hélène qui sort d’une interface appartement en ville suivi par des thérapeutes et ses parents.
Hélène qui a fortement grossi est incapable de s’éloigner de la maison… Et grâce à ma présence, la tirant sur des km étant en vélo, d’aller avec ses parents mangés dans des restaurants.
Alors que je n’ai rien demandé, qu’on n’a pas demandé mon avis, le père me dit que comme cela se passe très bien avec qu’Hélène, qu’à cause de moi, il allait demandé sa retraite anticipé et que nous allions ensuite venir vivre tous ensemble dans les landes.
C’est ce qui s’est effectivement passé. Mais quand Hélène a fait une tentative de suicide, découvrant qu’elle avait pris des médicaments en masse, demandant l’aide du père pour l’hospitaliser en urgence, j’ai pris dans la tronche l’accusation comme quoi c’était de ma faute. Lors de la seconde tentative de suicide, sachant la route, je l’ai conduite sans rien demandé à personne, n’avertissant les parents que le lendemain, la mère alors de me dire que j’avais bien fait, car comme cela elle avait bien dormi.
J’ai alors pris la décision de partir et le père d’associer mon travail dans sa petite société de bâtiment à ma présence avec sa fille. Je lui ai alors rappelé sa promesse, l’ayant appelé à l’aide, sa fille venant de faire six nuits blanches, moi les trois dernières pour tenter de la contrôler, peur qu’elle ne se jette du troisième étage… Et là de me dire que vue mon dévouement, je n’ai plus à m’inquiéter pour ma carrière, quoiqu’il arrive de ma relation avec sa fille. Celle-ci a alors été hospitalisée en psychiatrie et je me suis retrouvé sans rien à manger.
Je me rend compte vous écrivant qu’effectivement là je me substituait au rôle de la mère alors défaillante tout comme j’avais pu dans mon enfance prendre soin de ma petite soeur dans un contexte ou mes parents étaient hyperbooké par leur travail.
Il m’avait fait cette promesse pour m’inciter à continuer de tenir au côté d’Hélène lors de cette période critique où il allait prendre sa retraite.
Ainsi il a fait une grand fête pour son départ d’IBM-France (j’ai été le seul à ne pas y être invité) et est parti s’installer à Hossegor, me donnant alors 500 francs en me chargeant de sortir Hélène de l’hôpital psychiatrique pour la ramener en wagon-lit à Bayonne.
Je venais de passer 24 h sur 24, un an durant avec sa fille Hélène, gérant ses finances mais ne pouvant y avoir accès sans elle. En me portant sur Hossegor pour la toute première fois, je n’avais plus quasiment rien sur mon compte en banque. J’ai été en stop jusqu’à Nantes visiter ma soeur qui venait d’avoir son tout premier enfant (désormais médecin). J’ai demandé à ce qu’on me sorte de Nantes pour continuer en stop mon périple. Là on m’a répondu que non, qu’ils avaient des bagages et qu’il n’y avait pas de place pour moi. Vexé j’ai alors pris le train avec le dernier argent qui me restait… sauf que, quand un an après, je me suis trouvé sans rien, sans argent sur mon compte… j’ai du vivre une semaine sans manger jusqu’à ce qu’on me donne ces 500 francs… Très affaibli, j’avais voulu donner mon sang pour avoir un sandwich. Mais ma tension était trop faible, on a refusé de me prélever, mais chance, j’ai eu le droit au sandwich…
De l’hôpital psychiatrique, j’ai emmené Hélène chez le nouveau pdg d’IBM-France qui habitait pas très loin. Ce dernier, rentrant du travail, à tenu a nous emmener à la gare ferroviaire.
Ainsi, je me suis retrouvé à Hossegor, logé dans l’atelier alors aménagé avec une salle de bain, surveillant 24 heures sur 24 Hélène qui n’était pas bien, qui pensait à fuguer, qui disait qu’elle faisait faire des erreurs à celui qui donnait les nouvelles à la télé…
Cela a duré trois mois, sans aucune amélioration. Et là, le père est venu me voir alors que j’étais à l’entrée de la propriété. Là il m’informe, surprise, qu’Hélène est schizophrène et qu’il va l’hospitaliser à nouveau tandis que je vais travailler pour sa société…
Vous connaissez le film “La chèvre” avec Pierre Richard ? Eh bien j’ai comme joué ce rôle pour fixer Hélène à Hossegor.
Hélène avait vécu à New-York alors que son père était directeur de l’organisation pour IBM international.
Elle employait souvent le mot “gore”, “c’est gore !”.
Et finalement j’ai compris que Hossegor faisait écho à mon village de naissance Ossé, Ossé gore, Hossegor !!!!
Donc le fait d’avoir reconnu avoir été sexuellement abusé par une femme étant enfant m’a ensuite conduit à vivre, suite à la naissance du tout premier enfant de ma soeur, dans la famille du pdg d’IBM-France, comme une seconde naissance pour moi.
Mais j’ai poussé très loin de désir de renaitre à nouveau, dans de meilleures conditions… puisque le jour même de mes 55 ans est née sur une ile lointaine une petite Josicka d’une mère ayant la même date anniversaire de naissance que ma propre mère, le 10 juillet.
Cinquante cinq veut dire l’absence de jeu, ainsi il y a 55 cartes dans une boite de carte, ce qui témoigne de l’absence de jeu. La libération de la carte en trop, cinquante-cinquième libère le jeu de 54 cartes (sous entendu alors cartes à jouer).
Ainsi, la naissance de Josicka figure comme une renaissance de moi-même, mais sans le sexe masculin.
Mon père a été brutalement refusé à sa naissance par sa propre mère croisant les bras, ajoutant un “je n’en veux pas”, au motif que c’était encore un garçon, le cinquième, septième enfant.
Il a épousé une femme qui n’avait que des sœurs, deux soeurs.
Mon père est décédé le 17 septembre 2021, dans deux jours, il aurait eu 92 ans. Sa succession n’est pas encore réglée, et va se faire in extremis le 30 mars (le règlement est que 6 mois après, cela doit être impérativement fait). A ses yeux seule ma fille Josicka avait de l’importance, d’ignorer l’existence de mon fils Loïdick (Loida est le prénom de sa mère).
Donc, 17 sept, fin du mois, le compteur des six mois commence à tourner pour l’ultime date de fin mars.
C’est écho à la fin de mes études d’ingénieur. Début juillet je suis en vacances, mi-juillet je m’inscris pour l’armée, 15 janvier, exactement six mois après, juste avant quelques jours dans le froid en forêt de fontainebleau, dormant dehors sans équipement spécial, température ressenti au petit matin : moins 12°c , froid et rupture des ligaments croisés de mon genoux gauche, l’intense douleur me faisant m’évanouir. Je reviens à moi, me sent porté et dit : “mais lâcher moi, je n’ai rien, cela ne saigne pas. On me lâche, je pose délicatement le pied par terre, appuie légèrement, la jambe plie en sens inverse, je hurle de douleur et suis alors hospitalisé en urgence, opéré -mal- dans la foulée, handicapé à vie.
J’espère que fin mars va être une parenthèse qui se referme.
J’ai fini par me rendre compte que ma propre mère avait un biais cognitif négatif égard au garçon que j’étais. Ainsi, une fois mon père enterré, je l’ai conduite à un laboratoire d’analyse médicale et me suis garé sur la place réservée aux handicapés. Elle revient et constate que le panneau indiquant que c’est une place réservée est plié, mon parechoc de voiture étant tout proche, mais ne touchant pas. Elle me fait alors “c’est toi qui a plié le panneau ?” Surprise, elle était avec moi quand j’ai reculé, et rien n’a choqué. C’est ainsi que j’ai eu la confirmation qu’effectivement elle avait un biais négatif cognitif à mon égard.
J’ai donc vécu 64 ans sans me rendre compte de rien. C’est ma jeune compagne des Philippines qui m’a fait prendre conscience que j’étais en présence d’une mère qui ne me protégeait nullement.
Note : je l’ai rencontrée alors qu’elle avait 22 ans et que je ne voulais plus du tout revenir en France, ayant eu un enfant né-décédé (que je pleure encore à l’instant, l’écrivant), divorce dans la foulée. Je suis sans absolument aucun contact de mes deux autres enfants depuis plus de 10 ans, leur mère m’ayant annoncé qu’elle pensait que si je perdais les enfants, j’allais pêter un câble. J’ai dû m’absenter une journée à Birmingham pour dépanner un copain innovateur (faisant dans la détection de vêlage)… A mon retour au petit matin, la maison vide d’enfant, vidée de ses meubles, j’ai cherché 10 jours les enfants qui avaient aussi été enlevé de l’école en toute illégalité. J’ai pu rétablir une situation pendant 10 ans ayant les enfants la moitié des vacances scolaires et un week-end sur deux jusqu’à ce que la mère fasse dans la non présentation d’enfant et comme j’ai porté plainte, la mère se disant harcelée par les gendarmes, de porter l’affaire devant une juge laquelle m’a privé de tout, ne voulant rien entendre de moi pour ma défense.
J’ai vu sur internet que ma fille Camélia avait fait Sciences Po à Nantes et qu’elle était alors présidente de l’association des élèves de sciences Po. J’ai découverts qu’elle était actuellement attachée parlementaire d’un député LREM. Elle est venue à l’enterrement de mon père. J’ai été le seul à ne pas la voir.
Le fils serait lui ingénieur en robotique marine. Ma nouvelle compagne a organisé une brève rencontre mais il semblait terrorisé, regardant toujours sa montre. Depuis pas de nouvelle.
Ayant comme perdu ces enfants dont je suis sans contact aucun depuis plus de 10 ans, exception de cette brève rencontre avec le fiston… j’ai eu la joie de vivre comme une renaissance avec mes deux autres enfants, même ordre -fille-garçon-, même écart de 22 mois, même signes astrologiques…
Ma nouvelle compagne est peut-être comme une vengeance inconsciente de cet asiatique qui me prive de lit pour ma toute première nuit de pension, et comme une vengeance égard à ma toute première compagne partant vivre avec un vieux.
Je peux dire de ma compagne que c’est ma moitié : 32 ans pour elle, 64 pour moi.
J’ai vécu 2 ans et demi aux Philippines, payant un terrain à la famille ultra-pauvre de ma compagne, payant pour la construction d’une maison en bois sur pilotis (c’était le terrain le moins cher, forcément tous les ans, il inonde quelques jours avec plus d’un mètre d’eau, inondait, car le ruisseau a été canalisé et j’ai alors mis tout l’argent dont je disposais dans la construction d’une maison en dur pour cette famille qui, elle, m’est reconnaissante tandis que mon milieu de naissance ne cherche qu’à me nuire, qu’à me rabaisser).
On ne devait venir en France que pour seulement trois mois, durée du visa de ma compagne. D’abord, as usual, d’avoir été ennuyé à la frontière à Manille. La compagnie aérienne chinoise a refusé d’embarquer ma compagne, ensuite c’est moi et ma fille qui avons été refusé à l’embarquement à la douane. Ainsi d’avoir perdu un jeu de billet d’avion. On devait partir le vendredi soir, le samedi mon visa expirait, je me retrouvais dans l’illégalité.
Il y a Marie Estelle Dupont qui écrit : https://www.marieestelledupont
Moi, ma mère m’élève aux biberons froids et mon père Joseph me déclare avec une heure fausse de naissance avec Joseph comme prénom, m’appelant ensuite Josick, me mettant du même coup socialement en porte à faux.
Normalement le problème aurait dû être réglé en quelques jours, ben non, cela a pris presque deux semaines, devant racheter un second jeu de billet d’avion… Là l’avion a du faire une escale forcée en Chine, d’avoir été installé quelques heures dans un hôtel en rase campagne…
On vit chez les parents. Absolument aucune effusion affective lors de mon retour. Ma compagne ne semble pas du tout s’adapter. J’ai la curiosité de faire un test grossesse… Positif. Direct chez le médecin. Direct à l’hôpital car elle a une médication contre un goitre toxique totalement incompatible avec le fait d’être enceinte. La médication qu’on lui propose de faire aux Philippines lorsqu’elle sera un peu moins maigre est de l’iode radioactif. On me dit à l’hôpital qu’en France, c’est vraiment la médication de dernier recours et donc à mon avis, il faut tenter de rester en France. A la préfecture, l’on s’étonne qu’elle n’a eu que trois mois de visa alors qu’elle est mère d’une petite française et ont accepte de le prolonger d’un an.
Nous sommes restés 2 ans et demi chez ma mère, ma compagne souffrant sans me le dire des restrictions maternelles : manger à l’heure, ne pas manger entre les repas… J’ai eu la chance que le vacher de la ferme parte faire un tour du monde, mon cousin agriculteur m’embauchant alors pour faire la traite dans la salle de traite construite par les parents 50 ans auparavant… jusqu’à ce que je ne puisse plus du tout marcher, la MSA me faisant virer. Par chance, m’étant tourné vers la MDPH (ex-cotorep), celle-ci, voyant mon état physique, est sur le cul et me propose de me reconnaitre comme handicapé, ce que j’ai accepté. Mais lorsque j’ai atteins 62 ans la MSA m’a téléphoné pour me dire qu’elle allait me supprimer mon allocation adulte handicapé et que je devais me déclarer en retraite. Sauf qu’avec la vie déplorable que j’ai eu, je n’ai pas assez de trimestre… Ainsi je suis tombé en revenu à la moitié du revenu minimum vital… 500 euros de retraite mensuel.
Un jour, ma mère m’appel pour me dire que le curé avec lequel nous avions mangé chez elle, lui bavant expressément de ma compagne, disant qu’il aimerait bien l’avoir pour bonne, que ce curé m’accuse de le harceler sexuellement au téléphone. Il faut que je l’appel. Ma mère me donne donc son téléphone et lui alors me dit qu’il reconnait ma voix, que c’est bien moi qui le harcèle téléphoniquement et qu’il faut que j’aille chez lui. Je raccroche.
Et c’est là que ma compagne m’ouvre les yeux sur ma mère, étant choqué du fait que ma mère ne m’a pas défendu face aux accusations du curé, qu’elle m’a jeté à lui sans sourciller en pâture.
Pour elle, ma mère n’est pas une mère. Elle ne protège pas, ne me protège pas des agressions extérieures…
Grâce à elle donc, un début de prise de conscience de ma situation égard à ma propre mère pour qui je travaille des heures sans jamais le moindre paiement.
Pour l’histoire du curé accusateur, il va finir par porter plainte et trois jeunes garçons dont un fils de gendarme vont être confondu. J’attend toujours ses excuses.
Quand j’ai été à l’école privé du village, que des femmes : une mère supérieure, des religieuses et une institutrice, laquelle est restée vieille fille, mourant d’un cancer.
En cours de récréation, j’ai reçu un coup de couteau du fils du maire Alain Leprêtre (cela ne s’invente pas), coup de couteau au petit doigt gauche. J’en ai toujours la marque. Cela saignait très abondamment. Et faisant la queue pour rentrer en classe, la mère supérieur le remarque et me fait aller à l’infirmerie. Impunité totale pour le coupable que mes parents vont même ensuite engager sur la ferme (il était plus âgés que moi), lui me sabotant alors mon dernier Noël.
Qui était la femme qui m’avait fait venir dans son lit, me dénudant du bas ventre, le mettant contre le sien chaud ? Dans ma vision, il y avait un escalier en bois… La maison ayant été rénovée et n’ayant pas d’escalier, j’ai cru longtemps qu’un tel escalier avait existé auparavant et que donc la personne m’ayant fait cela devait être Annick une bonne de la maison, ma mère ayant été alitée des années lorsqu’on était petit, le père de dire que c’était de notre faute, parce qu’elle avait été enceinte de nous. Ainsi je dois être immensément redevable à la femme… Cf. la légende de l’homme à la cervelle d’or d’Alphonse Daudet. https://fr.wikipedia.org/wiki/
Annick la bonne, Mlle Annick ma première maitresse, toutes les deux vieilles filles, réputés ayant eu des problèmes avec les hommes, toutes les deux mourants d’un cancer…
Ma fille Camélia a été à l’école de mon enfance et de voir au fond de la classe une porte donnant sur un escalier et une autre porte donnant sur la chambre de la maitresse.
Ce n’est que tout récemment que j’ai accepté de reconnaitre que l’agresseur en fait, ce devait être ma toute première maitresse d’école, la présence de l’escalier en faisant foi.
Ainsi s’explique de comme le sabotage de mes études une fois le diplôme d’ingénieur en poche, étude entachée d’un “viol” initial… la mémoire de me revenir brutalement après ces études qui furent finalement très longues en écho à cette femme voisine de l’école m’ayant retenu longuement mes mains maintenus par les siennes en hauteur sur une clôture nous séparant tandis qu’elle me réprimandait longuement. Pour la première fois de ma vie j’avais osé employé le terme de marie-balosse à son égard, tout le monde le faisant sans ambage, cela lui avait été rapporté, et j’ai payé pour tous le monde…
Juste en face de la sortie de l’école : les maisons de mes deux grands-mères.
Normal lorsqu’on nait comme étant l’enfant que l’on va sacrifier… Mon père Joseph épousant Geneviève, la Blanche Apparition, choisie à l’Eglise, devait alors naitre un petit Jésus que l’on a camouflé en Josick, puis en Joseph-Josick à la naissance de ma soeur MARIE-Line, devant veiller sur elle. Ensuite pour leur retraite, mes parents ont fait construire une maison l’appelant “L’étoile de…” en écho évidemment à l’étoile de Bethléem.
Cela s’explique simplement. Mon père a été violemment refusé à sa naissance. Très bon à l’école, à 11 ans certificat d’étude en poche, il décline le fait de devenir prêtre et est mis à travailler sur la ferme pour rien, jusqu’à 25, date de son mariage, prenant femme et ferme, se mettant à son compte, se mariant avec sa soeur, je veux dire le même jour qu’elle, fête dans la grange juste à côté d’où là j’écris.
Ensuite nait Thérèse : un 25 DECEMBRE !!!! Un sacré cadeau pour une famille très catholique.
Thérèse va tout avoir : l’éducation, la reconnaissance sociale car nourrissant sa communauté religieuse avec son salaire de professeur de philosophie. Mon beau-frère va également devenir prof de philo et même faire des remplacements dans sa classe. Curieusement, le curé de l’enfance de mon beau-frère est le curé qui m’a injustement accusé de le harceler téléphoniquement.
Ma tante étant né le jour de Noël, inconsciemment mon père de vouloir construire une histoire sainte sur la ferme…
Inversement, le jour ou je suis sorti la toute première fois avec celle qui est devenu ma compagne, nous étions avec sa soeur et nous avons fini notre journée au cimetière sur la tombe de son tout premier enfant décédant à la naissance (elle ne savait pas qu’il fallait pousser, les voisins leur avait coupé l’électricité car ils ne pouvaient pas payer…) un… 24 décembre.
Avant de partir aux Philippines, après le divorce, une femme s’est un jour installée chez moi, ne la refusant pas car je vivais seul. Son nom de famille était… Noël. Et son père, le père Noël donc, est décédé le jour de Noël, cela ne s’invente pas. J’ai donc bien été à l’enterrement du père Noel, puis sur la tombe d’un enfant né décédant un 24 décembre.
On peut donc comprendre que j’ai accumuler des éléments démystifiant l’Histoire Sainte, ce que je me rend compte en ayant écrit toutes ces lignes malgré un gros mal d’épaule…
Voilà, je ne relis pas. J’ai été je le sais beaucoup trop long et ce courrier risque fort d’aller directement à la poubelle… Mais merci encore d’avoir mis cette possibilité de témoigner… Cela m’a permis encore une fois de faire un petit bilan, me rendant compte de chose que j’ignorais, n’ayant pas encore fait la connexion.
“Tu ne te rendras compte de rien” était le véritable titre en allemande d’un des ouvrages d’Alice Miller, un québécois régulièrement battu par un frère religieux, car trop intelligent, risquant de devenir orgueilleux, de m’en faire état par mail alors que j’étais aux Philippines, amorce donc pour moi du renouveau.