Violence féminine

Violence féminine

Pourquoi ce site sur la violence féminine ? La violence féminine se heurte à un tabou. On parle peu de la sexualité de la femme. Une femme ne peut qu’être protectrice, maternante et ceci est fortement ancrée dans tous les esprits.  De plus, il est impensable qu’une mère utilise son enfant comme objet sexuel, ou de chantage, ou de manipulation. Mais la violence sous toutes ses formes, n’a pas de sexe. Un progrès aujourd’hui s’impose. Il est nécessaire de participer à briser le mur du silence, de permettre aux victimes de ne plus se sentir seules, et de trouver des débuts de réponse. La reconnaissance de la violence féminine est un passage obligé vers une plus grande responsabilité sociale. Ainsi, cette source d’un plus grand respect pourra faire reculer les souffrances que toute violence engendre. Il ne s’agit pas de diaboliser les femmes ou les mères, plus que les hommes ou les pères. En fait, ni les hommes ni les femmes n’ont le monopole de pouvoir basculer un jour dans la violence et la monstruosité. Il est nécessaire de parler de la violence subit par les femmes. Mais il est temps aujourd’hui, pour aider les enfants à se construire, de parler de ces formes de violences qui sont tues.  Les souffrances sont grandes d’autant plus qu’elles sont tues. Le silence est broyant et rajoute un poids supplémentaire à toute tentative de démarche de reconstruction.

Le tabou des violences faites par les femmes est  présent. On ne peut imaginer les femmes capables de faire du mal. Il y est opposé la moindre force physique, la fonction maternelle, la sacro-sainte image de la mère qui donne la vie, qui nourrit et soigne, cette image est incompatible avec la cogneuse, la meurtrière, ou la maltraitante. Cela se vérifie par les différences de traitement des infanticides, des maltraitances, des coups, des viols.
Le maternage peut être l’occasion de rapprochement lors des fantasmes de la mère, que ce soit par le thermomètre pour vérifier avec excès la température, les suppositoires. Ces abus, de mêler son enfant à sa sexualité, laissent des traces, et surtout, entraînent l’enfant dans la folie, il se met à douter de ses ressentis et préfère les enfermer, n’ayant pas d’appui. Adulte, il préférera penser qu’il a imaginé, ou qu’il est fou, plutôt que de revivre ses scènes et de remettre en cause un simili d’équilibre. Ainsi, accepter de remettre en cause ces actes, c’est ouvrir une porte à la reconstruction, modifier les fondements sur lesquels la mère a essayé d’enfermer l’enfant en profitant de cette proximité pour en faire son objet.

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Procès d’une mère violente en Indre-et-Loire : « Elle a déjà essayé de me tuer trois fois »

Simulation de noyade, enfant à moitié suspendu à travers la fenêtre, tête frappée contre le carrelage… Quatre enfants ont vécu l’enfer entre les mains de leur mère dans le sud de l’Indre-et-Loire. Elle a écopé d’une peine ferme, mercredi 9 août 2023.   https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/proces-d-une-mere-violente-en-indre-et-loire-elle-a-deja-essaye-de-me-tuer-trois-fois

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L’homme doit être fort?

«On a encore comme idée que l’homme doit être fort et qu’il peut prendre les coups. Mais ce n’est pas plus le fun pour un homme de recevoir un coup que pour une femme.»

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La violence faite aux femmes est réelle et bien documentée, mais elles ne sont pas les seules à en être victimes.

Selon une étude faite durant la pandémie par la Dre Mélissa Généreux, médecin spécialiste en santé publique et professeure à la faculté de médecine et des sciences de la santé à l’Université de Sherbrooke, 20 % des hommes sont victimes de violence physique, psychologique ou verbale. Pas moins de 10 000 personnes ont participé à l’étude, et du nombre, 4000 hommes : 800 cents d’entre eux ont déclaré avoir été victime d’une forme ou une autre de violence conjugale au sein de leur couple. « On ne mesure pas la gravité, ici, mais plutôt un indice de violence conjugale telle que rapportée. Est-ce que j’ai subi des agressions physiques? Des menaces d’agressions physiques? Est-ce que j’ai subi de la violence verbale ou psychologique? Du genre, je me fais hurler après, je me fais insulter… Et ce, de manière quand même répétée dans le temps. La Dre Mélissa Généreux « C’est ce qu’on appelle un indice de violence conjugale. Et, oui, effectivement, à ces questions-là, il y a 20 % des hommes au Québec sur les 4000 sondés en couples qui nous disent vivre ce type de comportements de façon récurrente. » À la question touchant la violence physique, 6 % des hommes ont dit oui. « Fort heureusement, c’est le type de violence le moins fréquent, mais quand même, 6 % de violence physique, ce n’est pas à négliger. Bémol super important : on ne compare pas la gravité. On s’entend qu’au Québec, des féminicides, on en a vraiment beaucoup cette année. Le facteur de de gravité ou de dangerosité n’est pas du tout le même quand la violence est faite envers les hommes ou envers les femmes. » La Dre Mélissa Généreux Selon l’étude, ce sont les jeunes hommes de 18 à 23 ans qui seraient les plus nombreux à avoir vécu de la violence conjugale physique. Selon la Dre Généreux, chez les femmes, la même situation se mesure plus chez les femmes âgées dans la trentaine ou dans la quarantaine. https://www.985fm.ca/nouvelles/486793/vingt-pour-cent-des-hommes-en-seraient-victimes

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Guide Complet sur le Harcèlement en Ligne Destiné aux Parents

Il y a plusieurs statistiques de harcèlement en ligne à prendre en compte et elles indiquent clairement qu’il se répand comme une traînée de poudre. C’est un problème très grave qu’il ne faut pas prendre à la légère. Il ne faut pas non plus s’imaginer que l’enfant « le dépassera avec l’âge ».

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Une mère violente condamnée par la justice

« Elle me tape presque tous les jours (…) Je ne veux plus vivre avec elle »,
confie la victime aux enquêteurs

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Mes parents avaient toujours désiré une fille, et je suis arrivée sur le tard, 17 ans après mon frère aîné. Ils avaient 40 ans. J’étais un bébé très souriant, dynamique. Puis j’ai grandi, seule enfant de la maison.

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Je n’ai jamais entendu ma mère appeler les membres de sa belle-famille (avec qui elle refusait toute relation très vite) que par d’aimables noms d’oiseaux: “l’autre pute”, “l’autre salope”, “l’autre alcoolique”. Même un petit bébé, mon cousin, a été affublé d’un “le petit bâtard” parce que ses parents se sont mariés la grossesse déjà enclenchée.

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J’ai donc vécu 64 ans sans me rendre compte de rien. C’est ma jeune compagne des Philippines qui m’a fait prendre conscience que j’étais en présence d’une mère qui ne me protégeait nullement.”Tu ne te rendras compte de rien” était le véritable titre en allemande d’un des ouvrages d’Alice Miller, un québécois régulièrement battu par un frère religieux, car trop intelligent, risquant de devenir orgueilleux, de m’en faire état par mail alors que j’étais aux Philippines, amorce donc pour moi du renouveau.

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Je suis victime d’inceste, et mon agresseur, c’est ma mère. Récit d’une lutte contre le silence, contre sa violence et ses ravages. Récit d’une lutte au nom de la vie.

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Le paradoxe de la passion est au coeur de tous les couples. Celui-ci se joue entre le besoin de fusion et le besoin d’autonomie inégalement répartis entre les partenaires. Chez les couples heureux, ces deux besoins sont à peu près égaux. Chez les couples malheureux, le besoin de fusion de l’un dépasse largement le besoin de fusion de l’autre qui cherche alors à préserver son autonomie, l’un devenant de plus en plus dépendant et l’autre, de plus en plus contre-dépendant.

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Parfois des adultes ne respectent pas notre corps, certaines caresses sont interdites.

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