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Dans notre cœur sommeille encore l’âme de l’enfant que nous avons été.
Les enfants voient naturellement avec le cœur et s’expriment naturellement par leurs émotions. C’est leur langage. En grandissant, nous nous coupons souvent autant de notre légèreté que de nos propres émotions, de notre capacité à exprimer notre joie, notre chagrin, notre colère, émotions trop souvent réprimées. La dureté que nous incarnons dans la relation à nos enfants entre souvent en résonance avec la dureté que nous portons sur notre propre enfance.
Un enfant a des besoins particuliers. Chaque enfant est unique, mais ils ont tous en commun ce besoin d’un tuteur qui les accompagne pour s’élever dans l’amour.
Nous souhaitons tous le meilleur pour nos enfants. Mais entre notre pédagogie fragile, notre manque de temps, de disponibilité et les bons conseils des amis ou des psys qui ont réponse à tout, nous manquons parfois simplement d’outils et de patience pour les éduquer selon nos valeurs.
À l’heure où la fessée est interdite, où le monde s’éveille à une nouvelle conscience, où nous en découvrons tant sur la psychologie de l’enfant, où de plus en plus d’écoles alternatives voient le jour, nous avons la possibilité d’accompagner les enfants différemment.
On nous demande en tant que parent d’être à la fois pédagogue, psychologue, nutritionniste, bricoleur, conseiller pédagogique et coach sportif ! Si certains réflexes s’acquièrent naturellement à la naissance de nos enfants, la parentalité s’apprend, et souvent par l’expérience.
Trouver le juste équilibre entre le trop et le pas assez. Être trop permissif ou trop strict. La peur de l’enfant soumis et celle de l’enfant roi.
Comment réagissons-nous lorsqu’un enfant pleure, est en colère, est découragé, ne veut plus aller à l’école, finir son assiette, lorsqu’il est trop collant ou trop distant ?
Aimer, c’est permettre à l’autre d’être simplement qui il est ! Mais nous aimons-nous déjà nous-même suffisamment pour aimer l’enfant tel qu’il est ?
La bienveillance est la clé, mais savons-nous déjà être bienveillant avec nous-même ? Le mystère de la relation parents-enfants réside dans le fait que l’enfant nous réveille à notre propre enfance et souvent à nos propres manques d’alors.
En étant simplement nous-même, en accueillant nos limites avec calme et bienveillance, nous pourrons plus facilement accueillir les limites de nos enfants. En étant attentif à nous-même, à l’enfant que nous avons été, nous apprenons à leur être attentif.
Les punitions sont-elles utiles ? Est-ce grave de gifler un enfant ? Comment poser son cadre ? Comment se faire respecter ? Comment les accompagner dans la confiance ? Comment réagir avec un enfant découragé, addict aux écrans ? Il n’y a pas de recette miracle pour être un bon parent. Et qu’entendons-nous par « bon parent » ?
Et si, simplement, vous vous reconnectiez à votre cœur d’enfant ? Et preniez le temps d’écouter ? (A. Riou)
« On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux » Saint-Exupéry.
L'association L'Arbre de Vie et des Sens organise le 10 et 11 octobre 2020, 10 conférences sur le thème "le couple, la parentalité et l'éducation bienveillante" programme complet et réservation
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Éjaculation précoce par Yvon Dallaire

Suite à une collaboration spéciale avec la sexologue-psychothérapeute québécoise Nicole Audette (https://nicoleaudette.com), vous trouverez sa vidéo-thérapie "Pour en finir avec l'éjaculation précoce" sur ma plateforme à https://yvondallaire.didacte.com. L'éjaculation précoce (EP) touche un homme sur trois, surtout les plus jeunes. Ces hommes sont très facilement excitables, ont généralement une forte libido, sont en bonne santé sexuelle, mais ne savent pas comment …
Nous attirons de nos lecteurs sur initiative d’un des adhérents du collectif P@ternet qui mène un combat pour défendre et valoriser la paternité – qui a commencé l’année dernière à publier en ligne un livre consacré aux inégalités entre les femmes et les hommes ainsi qu’aux discriminations subies par les hommes dans le cadre de la filiation et de la parentalité : Masculinités. L’auteur s’est notamment appuyé sur son expérience d’ancien animateur de l’association SOS PAPA pour élaborer sa réflexion et il compte sur les réactions de ses lecteurs pour la poursuivre. Il a récemment ouvert un nouveau chapitre visant les « iniquités financières » dont sont victimes les pères divorcés ou séparés, actuellement composé de deux parties : « Sous-estimation de la contribution du parent non-résident » et « Des pensions alimentaires inéquitables ». N’hésitez pas à laisser des commentaires et des témoignages sur son site.

Devenir une femme source

La femme dans son Essence est nourriture de par son lien profond avec la Terre Mère. Elle est aussi une Source d’Amour qui souvent s’ignore. Chaque femme est une opportunité pour le monde des humains de grandir en humanité et en conscience à travers sa relation privilégiée avec son corps. Le corps de la femme est en soi tout un …
Nous avons reçu ces témoignages : Vous pouvez leur répondre si vous le souhaitez, ils attendent vos suggestions, vos soutiens...

Christian"J'ai été durant 18 années victimes des violences de ma femme. Nous avons eu un enfant la 1ère année de vie de couple. J'étais pris au piège, elle me menaçait "si... tu ne verras plus les enfants, et je te ruinerais tu devras payer des pensions" j'avais eu un 1er enfant et j'étais devenu un père des week-end, 4 jours par mois, ce n'est pas être père et je me suis soumis car je ne voulais plus jamais vivre ça. Après 18 années de violence j'ai dis stop. Mon fils majeur a décidé de vivre avec moi, mais mes 2 autres enfants mineurs, une juge à décidé qu'ils devaient vivre avec la mère et que la garde alternée ne pouvait s'exercer qu'avec l'accord de la mère. Ma fille a été frappée par sa mère et a refusé de retourner la voir. Mon ex femme est alors parti dans un autre département avec un homme emmenant mon plus jeune fils et depuis m'empêche de le voir, car elle a eu peur de le perdre aussi. En 2018 La juge des enfants a affirmé que si mes enfants voulaient vivre avec moi, c'est qu'ils étaient sous mon emprise. Nous sommes considérés comme des "salauds" à priori. Lors de l'appel la juge des mineurs a confirmé le 1er jugement du juge des enfants écrivant que je suis "fusionnel" avec mes enfants. On me condamne car j'aime mes enfants. C'est l'amour qui est condamné. Et personne ne peut m'aider. Mme XXXXXX a rejeté mes courriers m'écrivant que les seules discriminations étaient celles faites aux femmes. Idem le Défenseur des Droits, où là encore une femme m'a répondu."

Philippe "Dans les violences faites aux hommes par leur femme, entrainant la mort de l'homme, ne sont pas comptabilisés les violences qui ne tuent pas sur le coup. Il y a des femmes qui battent leur mari pendant leur sommeil, des femmes qui assassinent leur mari à petit feu. Les femmes sont plus violentes que les hommes, mais la société est plus permissive parce qu'elles portent la vie et qu'elles sont généralement moins puissantes que l'homme".
"Toute être humaine tout être humain doit être protégé de sa naissance à sa mort de toutes les violences y compris psy qui sont sournoises et invisibles tout en étant destructrices . Enfin on parle toujours des femmes qui doivent partir avec les enfants , mais on doit dire aux futurs conjoints de réfléchir avant de se décider à avoir des enfants, car le jour où ils sont séparés, ils vont souffrir .
De plus toutes les femmes qui quittent le père de leurs enfants ne sont pas toutes en danger . Dans les faits tant que la maman tolère le père de ses enfants celui -ci peut vivre avec ses enfants . En conclusion, les enfants appartiennent a la maman . De plus combien de femmes pratiquent la violence psy ? Comme par hasard si un homme commet de la violence c est qu'il veut dominer , mais si une femme commet n importe quel genre de violence c est légitime défense . Comme si la violence psy gratuite faite par les femmes n agit pas comme la violence gratuite faite par les hommes qui déclenchent de la légitime défense . La violence est à bannir d'où qu'elle vienne . Et une seule femme de tuée ou frappée, c est une de trop . Un seul etre humain ou une seule être humaine de violenter avec ou sans décès c est un et une de trop . Il est aussi peu parle de la tyrannie des mères sur leur progéniture ...
La violence à lire les médias et à entendre les chercheurs toute la violence vient des hommes . Ce qui est un mythe . Je ne connais personne qui n a pas subi de violence psy et physique . Je répète en conclusion que toute personne doit être protégée de sa naissance à sa mort de toutes les formes de violence . Il y a du pain sur la planche . Dans ce monde ou trop de gens cherchent indépendamment de leur sexe ou genre à avoir le pouvoir sur d autres gens et si quelqu'un s intéresse à une autre personne ce n est pas dans l intérêt de l autre mais trop souvent dans son seul intérêt . L amour vrai fait défaut dans ce monde cruel ."

Elisabeth :
Plus jeune j’ai été victime de violences féminines de la part de ma mère. J’ai découvert récemment qu’on nommait en Afrique « écrasage des seins » une pratique qui consiste à écraser une pierre brûlante sur la poitrine des jeunes filles dans l’objectif d’empêcher ou de stopper la croissance de celle-ci, soi-disant pour ne pas qu’elles attirent les hommes (toute responsabilité étant mise sur elles).
Pour moi, ça s’est passé différemment, je suis née, ai grandi et ai tjs vécu en France. Quand j’ai eu 8 ou 9 ans je ne sais plus, ma poitrine a commencé à pousser. Je n’étais pas au courant qu’un jour ma poitrine pousserait, je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. Mais ça semblait déranger ma mère. (A l’époque j’avais tendance à mettre cela sur le compte de la culture, étant originaire d’un pays d’Afrique, j’ai plutôt le sentiment qu’il s’agissait insécurité, ma mère a toujours vécu ma féminité comme un danger pour elle)
Quand j’ai commencé à avoir de la poitrine, je l’ai entendue plusieurs fois discuter avec d’autres femmes adultes de son entourage, ses « amies », et dire que je commençais à avoir des seins, que j’allais attirer les hommes, que c’était mal etc. Jamais que ce n’était pas normal, juste que c’était « mal ». Jamais de « elle est trop jeune pour en avoir » (qui n’aurait pas plus fait sens que le reste d’ailleurs) mais « elle a des seins, elle va attirer les hommes » toute responsabilité placée sur moi, je pouvais le sentir dans la façon dont elle l’exprimait. Comme si elle semblait dire de moi que j’étais une tentatrice (un terme qui ne fait pas sens du tout non plus), à 9 ans.
Un jour, je ne sais plus dans quelles circonstances, j’étais en CM2 je pense (mais je ne suis même plus sûre, ce que je sais c’est que j’étais en école primaire) ma mère a décidé qu’elle ferait stopper la croissance de mes seins. Tous les matins et tous les soirs avec une cuillère en bois de cuisine (qu’on utilise pour tourner la sauce dans les plats), elle donnait des petits coups de cuillère pendant quelques minutes sur mes seins de petite fille de 9 ans. Je ne sais plus combien de temps ça a duré. C’était présenté sous une forme bienveillante. Elle se comportait de façon douce, me disait que c’était pour mon bien , que j’allais me sentir mieux après ça,mais s’il y a bien une chose dont ma mère n’avait jamais fait preuve avec moi c’était de douceur, et jusqu’aujourd’hui encore (j’ai maintenant 22 ans). J’ai compris en grandissant, récemment d’ailleurs, qu’il s’agissait là de manipulation pour que je ne vois pas la violence de son acte (que je percevais pendant des années comme le seul moment de contact agréable, de proximité et d’affection avec ma mère, ma perception de l’acte était complètement déformée)et surtout que j’accepte sans m’y opposer. Et en toute honnêteté, il y avait toujours eu une très grande distance physiquement entre elle et moi, c’est à dire qu’elle n’avait jamais fait preuve d’affection, elle me mettait même très très à distance, était froide et je pouvais sentir une sensation d’anxiété et de malaise importante dans mon corps chaque fois que son corps se trouvait à proximité du mien, je me sentais en insécurité physique près d’elle (le fait qu’elle était violence physiquement peut peut-être expliquer cela).
Ma poitrine avait arrêté de croître, plus rien pendant peut-être 2 ans, et chance pour moi la croissance a repris quand je devais être en 4 ème.
A ce moment là, j’avais peut-être 13-14 ans et je me souviens d’un jour où des dames, certaines étant les tantes de ma mère, d’autres des amies de ces tantes, toutes des femmes que je ne connaissais pas et n’avais jamais rencontrées étaient venues rendre visite à ma mère.
Je me souviens avoir été forcée, à soulever mon t shirt devant toutes ces inconnues et à leur montrer ma poitrine sous les ordres de ma mère, à laquelle j’avais exprimé à plusieurs reprises mon refus de le faire. Je me sentais tellement honteuse, et tellement humiliée ce jour là. C’est sorti de ma tête pendant des années, et depuis que j’ai quitté le logement familial, beaucoup de choses me reviennent.
Je me souviens que ma mère avait également fouillé mon journal intime, et avait pris plaisir à le lire à ma sœur (2 ans de moins que moi et toute petite a l’époque), devant, en rigolant et se moquant de ce que j’avais pu écrire. Un autre très grand moment de honte et d’humiliation pour la petite fille inhibée que j’étais.
L’intimité n’existait pas pour elle, elle fouillait mon téléphone jusqu’à l’époque où il a été possible d’y mettre un code, elle ne frappait pas avant d’entrer dans notre chambre, ne frapper pas avant d’entrer dans la salle de bain et pétait un plomb quand on fermait la porte de la salle de bain à clé.
Voilà aujourd’hui je prends conscience des dysfonctionnements dans mon enfance mais surtout de la douleur et la souffrance de la petite fille que j’étais, du fait qu’elles ont été mises de côté, réprimées, oubliées pour survivre et que tout ça a eu des conséquences très importantes et dévastatrices sur la construction de ma personnalité, des conséquences qui prennent énormément de place dans ma vie aujourd’hui.
Je ne suis pas guérie, mais je trouve de l’aide auprès de psy, d’Internet, de gens géniaux que j’ai l’occasion de rencontrer et de mon entourage. Je sais que le chemin vers la guérison sera très long. Merci beaucoup de permettre aux personnes de sortir leur histoire.
Je souhaite à toutes les femmes, de guérir des blessures profondes que cause la maltraitance des parents, de voir, d’en prendre conscience et de s’aimer!!!"

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