|
|
|
|
|
La violence engendre la violence
|
|
|
|
|
Violences conjugales : le tabou des 82 000 hommes victimes - Anne Vidalie
|
|
|
La violence n'est pas l'apanage des mâles. En France, chaque année, 82 000 hommes subissent coups, mauvais traitements et atteintes sexuelles.
|
C'est une réalité souvent occultée, parfois niée : les hommes sont, eux aussi, victimes de violences conjugales infligées par leurs conjointes ou, quelques fois, par leurs compagnons.
|
|
|
|
|
|
Formation "SVS Stop aux Violences Sexuelles"
|
Formation gratuite de l'association dans laquelle je suis aussi bénévole "SVS Stop aux Violences Sexuelles" qui aura lieu à Bron sur 2 jours les 28 et 29 mars 2020. Nous avons besoin de thérapeutes qui soient formés aux violences sexuelles.Si vous êtes interessé, merci de nous donner vos coordonnées, si vous connaissez un thérapeute qui peut accompagner, merci de nous …
|
|
|
|
|
|
Merci à Laura qui nous a permis de diffuser ses écrits au sujet de sa mère maltraitante :
|
Quand j´avais 3 ans, on m'avait parlé de la vie, de l´amour et du monde
|
Mes grands-parents m'ont entouré de leur bienveillance et de joie de vivre
|
Quand j´avais 3 ans, j´ai senti leur protection et leur tendre affection
|
J´appris de belles valeurs, la justice, l'intégrité et prendre soin des autres
|
Il m'était permis d'être un enfant, dans l´insouciance et dans l´innocence
|
Dans le plus beau sens de la vie, de la créativité, de l´espoir
|
Je voulais tellement changer le monde
|
Je voulais tellement rendre les gens heureux.
|
Quand j´avais 5 ans, tout allait très vite
|
Je suis dans un nouveau pays, plein de promesse
|
Mon père est souvent loin, il n´est pas là pour moi.
|
Quand j´avais 5 ans, les valeurs que j'avais apprises
|
Sont cassées en milles morceaux
|
je dois m'occuper de ma fratrie
|
Mais je n'ai pas le droit de jouer avec eux
|
Je dois grandir vite, trop vite
|
Je dois renoncer à mon enfance
|
Quand j´avais 10 ans, je ne pouvais pas encore comprendre
|
Tout autour de moi était confusion, je n'ai plus jamais senti une once d´amour
|
je tombais malade, j´ai du mal à respirer
|
Personne ne me prend dans ses bras
|
J´aimais rêver toute la journée
|
je rêvais d'être dans un monde meilleur
|
que celui que l´on me faisait croire
|
Mon ami „l´écriture“ commençait à m´accompagner
|
Il me disait, me protéger du démon de la folie
|
J'aurais tellement voulu jouer, j'aurais tellement aimé créer
|
Quand j´avais 15 ans, j´en avais trop compris
|
Je suis esclave, à un mauvais endroit au mauvais moment
|
je faisais l'expérience du pire visage
|
d'une humanité que je pensais que bonne.
|
Quand j´avais 15 ans, tous mes rêves m´avait quittée
|
Ma liberté, ma joie de vivre, et mon sourire
|
Je suis une marionnette dans les mains du diable
|
mon quotidien était tristesse, torture et haine
|
Quand j´avais 20 ans, beaucoup de choses se sont passées
|
J´ai grandi et je suis devenu une belle femme
|
je suis partie loin de la prison où j´ai été
|
Je travaille, j'apprends, je rencontre des gens
|
Je fais l´expérience de la vie et l´amour
|
J´aime tellement découvrir d´autres pays,
|
d´autres personnes, et être le plus loin possible
|
au monde, c’est ce qui me rend heureuse
|
Mais la tristesse m'accompagnait toujours
|
J´ai 25 ans, je vis dans le pays de mes rêves
|
J´ai du succès, les gens autour de moi, m'aiment
|
Mais je ne saisis pas cette gloire, cette célébrité, je suis étrangère à cela
|
Je vis sans passé et sans racines depuis trop longtemps
|
Mes amis s'installent dans la vie
|
Et moi, je ne sais pas qui je suis
|
J´ai 30 ans, je suis à nouveau au loin de mon pays
|
C´est difficile mais malgré l´hostilité
|
Je vais bien. Mon corps et mon esprit
|
exigent des réponses, ils font grève, ils savent bien
|
survivre mais il veulent ils veulent de la joie
|
Revendique amour et protection
|
que je ne sais comment donner
|
C´est la seule chose que je n'ai pas apprise par moi-même
|
J´ai 35 ans, j´ai atteint mes objectifs
|
J´ai repoussé les gens toxiques
|
J´ai commencé à me respecter, et c´était bon.
|
Je suis capable de donner et de recevoir
|
Ma santé demande plus d´attention
|
Je promets de m'en occuper au mieux
|
Mes amis sont ma famille, il sont là pour moi.
|
Dans mes moments difficiles, quand je me sens faible.
|
Ça me rend très heureuse, et leur remercie tous les jours de gratitude.
|
Quand j'aurai 40 ans, j'aurai de magnifiques enfants
|
Je suis heureuse et l´amour m'accompagne
|
A mes 40 ans, je change un petit peu le monde
|
Du mieux que je peux avec les valeurs auxquelles je crois.
|
|
|
|
|
AIMEZ-VOUS, ENGUEULEZ-VOUS!
|
Éviter l'opposition préserve l'harmonie, croit-on. Mais pour créer des relations de confiance, il faut savoir poser les désaccords
sur la table. Voici trois bonnes raisons d'entrer dans l'arène. Pour ne pas passer à côté de votre vie. La vie est une dure lutte. Certains l'ont très bien résumé, qui disaient aussi : « Toute la vie est une affaire de choix. Cela commence par "La tétine ou le téton ?", et cela s'achève par "Le chêne ou le sapin ?". »(Pierre Desproges,Chroniques de la haine ordinaire, Points). Tempête sous un crâne, voilà notre condition
|
|
|
|
|
La violence conjugale et les enfants
|
|
|
La violence conjugale apparaît avoir des effets destructeurs pour les enfants qui n’en constituent pas la cible intentionnelle. Ainsi, les enfants exposés à la violence peuvent ressentir de graves difficultés émotionnelles, scolaires, développementales ainsi que comportementales.Les conséquences psychologiques et comportementales de la violence conjugale
|
Lors des scènes de violence du couple, les enfants adoptent diverses attitudes : la fuite, l’observation silencieuse ou l’intervention. Ainsi, selon Henrion, (2001) : « ils développent un fort sentiment de culpabilité, d’autant plus que le père ou la mère les utilise comme moyen de pression et de chantage. Ils ont parfois un « comportement d’adulte » et peuvent se sentir investis d’un rôle de protection vis à vis de leur mère, de leur père ». En effet, l’enfant prend parti parfois pour l’un des deux parents.
|
|
|
|
|
|
|