À Évreux, une femme de 56 ans condamnée pour avoir violenté son mari de 67 ans
Dans les affaires de violences conjugales, il arrive parfois que ce soit le conjoint qui soit victime. C’est le cas de cette femme, âgée de 56 ans, qui devait répondre mardi 29 septembre, devant le tribunal d’Évreux, de violences habituelles à l’encontre de son mari âgé de 67 ans.
Marié depuis sept ans, le couple semblait couler le parfait amour. Sauf que, depuis le mois de juin, madame reprochait à monsieur son inappétence sexuelle voire son impuissance, et manifestait sa frustration en l’insultant, le frappant ou encore en pulvérisant sa télévision. Lui, pétri d’amour pour sa belle, ne semble encore pas réaliser les faits. Il déclare : « Je ne comprends pas son attitude. C’est ma famille qui m’a conseillé de porter plainte pour les mauvais traitements qu’elle m’infligeait. » Quant à la prévenue, elle pleure sur une virginité qu’elle désespère de perdre un jour.
Quinze jours d’ITT
À la barre, soutenue par un fort accent, elle change sa version des faits et minimise son comportement violent. Alors que dans une déposition, son beau- frère parle d’elle comme d’une mégère qui, sans raison, l’a un jour poursuivi avant de lui donner un coup de poing.
Me Florian Sénécal, qui intervient aux intérêts de la victime, fait état des 15 jours d’ITT attribués à son client, justifiés par de nombreuses ecchymoses présentes sur son corps et la souffrance psychologique subie.