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L'intimidation

Je me lève avec une boule dans l’ventre - Assis dehors mon cœur - Pris dans la douleur    - J’avance et tout me déconcentre - Je fais de l’insomnie - Pendant toute la nuit

 L’intimidation C’est long - Beaucoup trop long - Comme la pluie du samedi - J’me sens toute étourdie -

J’ai peur d’avancer - Et de me faire pousser dans les casiers- Je retourne chez moi  - Et je me mets à pleurer - Parce que j’avais peur de m’faire remarquer  

 L’intimidation - C’est long - Beaucoup trop long - Comme la pluie du samedi - J’me sens toute étourdie

 Pour moi, c’est d’la violence - Pour me sauver de ce monde - J’irai jusqu’en France - Telle une vagabonde - Qui ère en temps de guerre - Pour trouver sa place - À la mer

Paroles : Annick Breton-Guertin  

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Parents isolés – les pères trinquent !

Réduire les inégalités entre les hommes et les femmes est un objectif affiché et régulièrement renouvelé de nos gouvernements successifs. Mais si dans la vie sociale les inégalités en défaveur des femmes sont encore souvent marquées, il n’en va pas de même en matière de santé, domaine où les femmes ont, on le sait, un avantage certain, ne serait-ce que parce que les hommes les précédent dans la tombe de quelques années (tout au moins dans les pays développés).

Une étude canadienne publiée en ligne sur le Lancet Public Health et longuement commentée sur internet, pointe du doigt une différence criante jusqu’ici méconnue entre les hommes et les femmes.

Maria Chiu et coll. de Toronto se sont intéressés à la mortalité des pères isolés, question qui contrairement à celle des mères isolées n’avait été l’objet jusqu’ici que d’une seule étude épidémiologique comparative.

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Souvent femme bat son mari

Des maris contusionnés et meurtris se plaignaient depuis des années, et l’étude la plus ambitieuse jamais effectuée sur le sujet vient de leur donner raison : dans les disputes conjugales, les femmes sont plus violentes que les hommes. Cette conclusion, qui remet en cause la vieille idée que, dans une majorité écrasante de cas, les femmes sont les victimes des agressions, repose sur une enquête menée auprès de 34 000 personnes des deux sexes par un universitaire britannique du nom de John Archer. Selon les recherches de ce professeur de psychologie de l’université Central Lancashire, qui est également président de la Société internationale de recherche sur l’agression, ce sont plus souvent les femmes qui frappent leur mari ou compagnon que l’inverse.

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"Ma mère m'a maltraitée pendant toute mon enfance, mais je m'en suis sortie"

Une mère solo, quatre filles, et l'une d'elles qui devient son souffre-douleur... Longtemps, Leïla a cherché la raison de ses malheurs et c'est la naissance de ses filles qui sera sa résilience. Aujourd'hui, elle se confie."Comme j'étais encore vivante pour parler, un jour, je me suis plantée devant ma mère, une personne que je n'ai jamais appelée "maman" et je lui ai demandé : "Je voudrais savoir pourquoi, pendant des années, tu m'as battue, maltraitée, enfermée dans le placard, mal habillée, mal nourrie." Elle m'a rétorqué : "Mais tu vois, tu t'en es sortie."

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La Maltraitance, l’Abus de l’Enfant

Les enfants battus apprennent très tôt la violence qu’ils utiliseront adultes en croyant à ce qu’on leur a dit : qu’ils ont mérité les punitions et qu’ils étaient battus “par amour”. Ils ne savent pas qu’en vérité la seule raison des punitions qu’ils ont subies était due au fait que leurs parents ont subi et appris la violence très tôt sans la remettre en cause. A leur tour ils battent leurs enfants sans penser leur faire du mal.

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La gestion des conflits insolubles. Le divorce fut inventé à peu près en même temps que le mariage. 
Deux semaines après, pour être plus exact. 
Voltaire.

Contrairement à la croyance populaire, le couple ne rend pas heureux. Le couple est plutôt un creuset où se développent de nombreux conflits qui, pour la plupart, sont insolubles. C’est la façon dont on gère, et non solutionne, les problèmes qui rend heureux ou malheureux. Tous les couples sont confrontés aux mêmes sources de conflits. C’est la façon de négocier …

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Une femme sur quatre et un homme sur six ont été victimes d'un abus sexuel avant 18 ans. Malgré le temps, ils continuent à souffrir, en silence. A la culpabilité s'ajoutent d'autres troubles : dépression, troubles alimentaires, dépendances, douleurs inexpliquées, problèmes sexuels, etc., qu'ils ne relient pas toujours à ce traumatisme. Pour tourner la page, la parole ne suffit pas. Raconter fait parfois mal. C'est au cœur des émotions qu'il faut chercher la guérison, notamment grâce à l'EMDR. Si l'on ne peut pas oublier, on peut " digérer " le traumatisme. Comprendre le traumatisme est aussi un chemin pour retrouver le bien-être et la dignité : savoir qu'un enfant abusé ne devient abuseur que dans 12 % des cas, qu'un abus sexuel peut être oublié de nombreuses années avant de resurgir, que pardonner n'est pas obligatoire pour guérir... Les nombreux conseils du Dr Louboff redonnent espoir : Comment retrouver la confiance ? Comment sortir du statut de victime ? Faut-il en parler à ses enfants ? à son conjoint ? Un livre qui fait voler en éclats les idées reçues.

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La violence commence chaque fois que je divise le monde en deux ; chaque fois que je pense, j’agis comme si l’une des deux parties en conflit est toute rayée et l’autre toute transparente.

• Je me vois tout transparent
Je sais mieux que l'autre, j'ai raison...

• Je perçois l'autre tout rayé
L'autre a tort, il se trompe, je l'enferme dans mon jugement...

• Je me sens tout rayé
Je m´écrase, me sens incapable, me culpabilise...

• Je vois l’autre tout transparent
Je laisse toute la place à sa vérité, ses intérêts, son point de vue…

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Je voudrais vous parler de mon rêve : celui de mettre un peu de douceur dans ce monde, ouvrir un espace, une porte, que l'on soit victimes, bourreaux, que chacun puisse un jour se dire "oui, je l'ai été, mais aujourd'hui, je choisis de le reconnaître, de m'ouvrir à d'autres possibilités".


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