Jean-Paul Sartre “La violence est injuste d’où qu’elle vienne”.

« Il est étrange de constater combien nos propres émotions peuvent nous rester inconnues. Elles se manifestent cependant dans cette exaspération hors de propos vis à vis de nos enfants. Il faut dire que, souvent, ces derniers nous excitent… Est un hasard s’ils sont particulièrement énervés le jour où il ne faut pas nous chatouiller ? A croire qu’ils cherchent les explosions. Oui. Les enfants sont extrêmement sensibles à ce que vivent leurs parents. Par une sorte de télépathie, ils captent les émotions non dites, les tensions. Insécurisés, ils réagissent par des comportements qui vont provoquer l’exaspération des tensions de papa ou maman, jusqu’à leur libération. Plus le parent est inconscient de ses propres émotions, plus ses enfants les prennent en charge, tentent de les exprimer à sa place et le poussent à bout. »
I. Filliozat.

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Épuisement maternel, quand la non violence devient violente.

Épuisement maternel, quand la non violence devient violente.

Voilà un drame aujourd’hui. Donner le meilleur à son enfant n’est pas donner ce que n’avons plus. L’enfant demande et prend ce qu’on lui donne, ni plus ni moins. Il prend la place qu’on lui laisse. Disparaître pour son enfant n’est pas la solution. La bienveillance commence par soi. PERSONNE NE PEUT TOUT FAIRE NON STOP. Quand la bienveillance devient de la maltraitance pour soi, la pente est ensuite vertigineuse. La colère, l’injustice face à tout ce que l’on donne et que l’on ne reçoit pas en retour. PRENDRE SOIN DE NOUS N’EST PAS UN ACTE D’ÉGOÏSME, C’EST UN ACTE D’AMOUR.Pour l’exemple que nous montrons, pour le poids que nous ne leur faisons pas porter. Nous n’avons peut être pas appris à nous écouter et à dire STOP, mais il est encore temps!

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Culpabilité et responsabilité.

Culpabilité et responsabilité.

Quand il est si ancré depuis toujours que nous devons laisser la place aux autres, les faire passer avant nous, que l’erreur n’est pas bien vue, comme la curiosité, comme la fainéantise et j’en passe. C’est sur, tout le monde à un avis sur tout. Et à force d’écouter les avis, et de penser que pour être aimé nous devons faire ce que l’on attend nous, on se perd entre nos besoins et ceux des autres. On culpabilise d’avoir envie de penser à soi, de dire non, de dire stop. On culpabilise dans cette vie de maternage de ne pas tout faire comme cette maman modèle, fictive, parfaite que nous avons purement inventée. En culpabilisant, nous nions notre responsabilité. En culpabilisant, nous devenons victimes. Nous perdons notre pouvoir personnel. Etre responsable, c’est aussi laisser l’autre assumer les conséquences de ses choix. Nous ne pouvons rien faire pour l’autre, et surtout pas le sauver. Pour nous, adultes, il n’est pas trop tard. Reprenons du pouvoir sur nous. Agissons au lieu de subir. Aucune honte, aucune erreur n’est irréparable ni insurmontable. Sortons des non-dits, de nos peurs et de nos schémas établis. Osons affronter les erreurs , réparer, et osons assumer qui nous sommes et ce qui nous va.

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Accepter ce qui nous dérange chez nous et chez l’autre.

Accepter ce qui nous dérange chez nous et chez l’autre.

Lorsque nous détestons une caractéristique chez l’autre, c’est parce qu’il s’agit de quelque chose d’inacceptable chez nous. Comme nous n’acceptons d’avoir aussi cette part en nous, ou que nous faisons tout pour ne pas l’avoir, elle nous active très fort chez l’autre. Vous connaissez l’expression des enfants: « c’est celui qui dit qui y est », elle prend tout son sens ici. Quand nous mettons beaucoup d’énergie à ne pas être quelque chose, nous attirons une personne en face de nous qui est exactement ce que nous refusons de nous. Et bien sûr, quand nous ne nous le permettons pas, nous ne le permettons pas à l’autre. Accepter nos croyances c’est trouver la paix en nous pour être en paix avec l’autre. Nous avons crées nos croyances enfant le jour où nous en avions besoin pour ne plus souffrir. Elles ont été utiles et maintenant que nous sommes adultes, nous avons la ressource pour faire autrement

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Mères maltraitantes : comment expliquer leur violence ?

Mères maltraitantes : comment expliquer leur violence ?

19 000 cas de maltraitance sur mineurs ont été signalés l’année dernière en France. Pour plus de la moitié, la mère est désignée comme responsable. Ce soir, sur le plateau de Ca se discute, Jean-Luc Delarue reçoit certaines d’entre elles, des femmes qui vont trop loin pour fixer les limites avec leurs enfants mais dont le courage pousse à témoigner sur ce sujet encore tabou. Si elles ont porté atteinte à « la chair de leur chair » sans se chercher des excuses, chacune fait preuve d’une étonnante prise de conscience de la gravité et de l’illégalité de leurs actes.

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La maltraitance des jeunes et ses conséquences — Témoignages et éclairage

La maltraitance des jeunes et ses conséquences — Témoignages et éclairage

INEXISTANTE

Inspirer.

Souffler.

Les yeux humides et la gorge serrée, j’ai avalé ma salive. Énervée par ma propre faiblesse, j’ai essuyé rageusement la larme qui glissait sur ma joue. Je devais chasser ces pensées. Et tenir le coup.

Mon regard a erré sur les rares meubles de ce qui me tenait lieu de chambre : un vieux bureau et une chaise bancale achetés dans un vide-greniers, ainsi qu’une petite commode qui avait dû, elle aussi, connaître de nombreux propriétaires. Aucune photo aux murs, pas le moindre souvenir de ma vie d’avant.

Cette pièce était mon refuge, le seul espace où je pouvais me retirer, cacher ma souffrance, à l’abri des regards assassins et des mots cinglants.

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Les neurosciences en faveur de l’éducation bienveillante (Catherine Gueguen)

Les neurosciences en faveur de l’éducation bienveillante (Catherine Gueguen)

Devenir bienveillant transforme soi-même et transforme la relation avec les autres. Cet effort sera d’autant plus récompensé que le plus important facteur de résilience est la rencontre de personnes bienveillantes, soutenantes, aimantes, aussi bien dans la vie familiale que sociale. Le cerveau humain étant plastique, l’avenir des enfants n’est pas tout tracé : des modifications positives dans les relations familiales quel que soit l’âge de l’enfant pourront « arroser » le cerveau de l’enfant :-).Si l’enfant est laissé seul avec ses peurs, sa frustration, ses angoisses ou ses colères, son organisme sécrète des molécules de stress très toxiques pour son cerveau fragile. Quand on envoie un enfant se calmer seul dans sa chambre, quand on gronde un enfant parce qu’il fait un caprice, on inhibe la maturation de son cerveau.

Les recherches en neurosciences nous aident à comprendre que l’enfant ne peut rien faire face à ses tempêtes émotionnelles et qu’il est inutile de le menacer ou de le punir.

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Comment briser le cercle de la violence éducative ?

Comment briser le cercle de la violence éducative ?

La résilience est cette possibilité de mener une vie « normale » et heureuse malgré des expériences traumatisantes. – Catherine Gueguen

Des études ont montré que le plus important facteur de résilience est la rencontre de personnes bienveillantes, soutenantes et aimantes aussi bien dans la vie familiale que sociale (tante, oncle, grand parent, enseignant, éducateur, professeur de chant ou de gym, parent d’ami, personnel médical…). Thomas d’Ansembourg écrit dans la préface de Pour une éducation heureuse que nous ne pouvons pas faire autrement si nous n’apprenons pas à penser autrement !

Les livres de Catherine Gueguen et d’Alice Miller nous aident à comprendre comment et pourquoi la violence s’est infiltrée dans nos relations avec l’enfant dès sa naissance et en quoi cette violence éducative est nocive.

Les violences éducatives ordinaires ont des conséquences à court et long terme sur :

le développement du cerveau de l’enfant,

la reproduction d’un modèle sociétal violent.

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Congrès : Soigner l'Homme sauver la Terre

Quelle planète offrons nous à nous enfants ?

La Terre et l’Humanité sont à un moment charnière de leur histoire.

Chaque être humain sur cette planète, qui est notre bien commun, peut par sa conscience et sa responsabilité accompagner la Terre et l’Humanité vers une évolution positive.

Les maladies chroniques et toxiques, l’autisme, la pollution, la disparition des espèces, la déforestation, les scandales alimentaires… nous montrent à quel point la santé de l’être humain est intimement liée à la santé de la planète.

Ces éléments sont surtout présents depuis les trente dernières années et si rien ne change dans les trente prochaines, l’humanité pourrait aller irréversiblement vers son extinction.

C’est pour cette raison que nous avons voulu organiser ce congrès, pour réunir différentes personnalités qui œuvrent, chacune dans leurs domaines de compétence, pour un réel équilibre écologique entre l’être humain et la planète.

http://www.lessymboles.com/produit/congres-sauver-lhomme-sauver-la-terre/

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L’avantage de ce livre très illustré et organisé en chapitres qui correspondent à des situations concrètes est de pouvoir être feuilleté en fonction des besoins, sans forcément passer par la lecture de l’intégralité du contenu.

Le livre comporte 6 chapitres :

Il ne veut pas (s’habiller, aller à l’école, passer à table, manger, aider, ranger sa chambre, faire ses devoirs, travailler, dormir…)
Il ne gère pas (les non, casses et injures, dans les magasins, au restaurant, les écrans, les trajets en voiture)
Il se trouve nul (à l’école, n’y arrive pas du premier coup, préfère s’abstenir que rater, n’aime pas perdre, se dévalorise, ment, se vante)
Il prend tellement de place (s’impose, provoque, est insolent, fait du bruit, envahit les conversations, fait répéter, cherche ses frères et soeurs)
Avec les autres, c’est compliqué (n’a pas d’amis, a des problèmes relationnels, n’est pas invité, harcèle/ est harcelé, est violent)
Dix pistes pour avancer sur notre chemin éducatif

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Je voudrais vous parler de mon rêve : celui de mettre un peu de douceur dans ce monde, ouvrir un espace, une porte, que l'on soit victimes, bourreaux, que chacun puisse un jour se dire "oui, je l'ai été, mais aujourd'hui, je choisis de le reconnaître, de m'ouvrir à d'autres possibilités".


Êtes-vous prêt à y contribuer? Si oui, je vous invite à partager cette lettre en la transférant  à vos connaissances, en faisant connaître ce site, en nous aidant en nous transférant vos commentaires, vos idées, vos textes, vos expériences. Merci.