« Reconnaître l’existence d’une violence féminine n’est en rien minimiser l’importance de la violence masculine et l’urgence de la contenir tout en venant en aide à ses victimes ». Elisabeth Badinter 

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La violence féminine

Recherchez, ne serait-ce que sur internet, les termes "violence féminine" "violence faite par une femme", vous ne trouverez pas. Le sujet est tellement impensable, tabou du tabou, vous trouverez automatiquement "violences contres les femmes".

Lors d’une recherche des termes ‘femme’ ou ‘féminin’ dans le Dictionnaire de la violence (2011), il est indiqué de chercher sous ‘couple’, ‘patriarcat’ ou ‘viol’. Dans les définitions de tous les trois termes, la violence féminine n’est pas considérée, et ainsi pas envisagée. Cela renvoie effectivement à l’approche selon laquelle les femmes sont les victimes, les hommes les auteurs. Mais des études plutôt récentes se sont penchées sur la question de la violence féminine et elles ont révélé que cette violence existe et qu’elle a aussi existé dans le passé. En effet, si la violence des femmes est restée longtemps ignorée, elle constitue aujourd’hui un objet de recherche en pleine expansion. On peut ainsi observer des recherches autour de la criminelle, la délinquante, la sorcière, la soldate, la révolutionnaire, la terroriste, la cheffe de gang, pour n’en mentionner que quelques unes : ces figures sombres du féminin sont en effet sorties de l’ombre historiographique dans laquelle elles étaient cachées. Il devient ainsi important aujourd’hui d’évoquer la violence féminine lorsque l’on parle de violence.

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Quand les femmes violent d’autres femmes

Quand les femmes violent d’autres femmes

Ces agressions sont souvent réduites au silence – beaucoup pensent qu'il est impossible que des femmes puissent être coupables de viol. Cassandra : Deux personnes l'ont contrainte à avoir des relations sexuelles. Le risque d'être violée par un homme était une chose – mais être violée par une femme représentait un nouveau danger terrifiant. Pour beaucoup de ces victimes, le manque d'histoires similaires les laisse incapables d'identifier leur expérience. Liza*, maintenant 48 ans, en avait 11 quand elle s'est faite agresser par sa cousine. Comme beaucoup de gens, elle n'avait pas été mise en garde contre le risque de se faire agresser par une personne du même sexe. « Je ne pensais même pas que c'était possible », déclare-t-elle au téléphone depuis le Wisconsin. « Je n'avais même pas de mots pour décrire cela. » En termes de conséquences, l'agression d'une femme par une femme vient avec son lot de « barrières uniques », déclare Laura Palumbo, directrice de la communication au National Sexual Violence Resource Center . « Les victimes d'agressions hétérosexuelles savent que d'autres personnes ont vécu la même chose et qu'elles s'en sont remises. Mais les femmes victimes d'agressions homosexuelles n'ont pas le même type de connaissance ou de familiarité. Elles n'ont pas accès à d'autres récits similaires. Elles ne savent pas comment se remettre d'une telle agression. »

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Comprendre l'énigme de la violence féminine

Comprendre l'énigme de la violence féminine

«Filles» et «violence» sont deux mots qu'on a encore du mal à associer, tant cette éventualité semble taboue: les images de la douceur féminine, havre de sécurité affective, ont la vie longue.Pourtant, les derniers événements comme l'assaut de Saint-Denis ont montré que des femmes jeunes pouvaient aller très loin dans la férocité. Les chiffres de la délinquance ne font que confirmer cette éventualité: la proportion d'adolescentes violentes ne fait qu'augmenter: lors de ses dernières analyses, en 2009, l'ONDRP (Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales) avait montré qu'en quatre ans - de 2004 à 2009 - la courbe des mineures mises en cause pour atteinte à l'intégrité physique avait augmenté de presque 84 %, alors que celle pour les mineurs de sexe masculin «n'était que» de + 40 %. Un autre chiffre apparu subrepticement dans un ouvrage sur le harcèlement moral * révélait que, dans le secteur public, un tiers des femmes harcelées au travail se plaignent de l'être par… des femmes.Ainsi donc, il n'est plus possible de se contenter des images de femmes incapables d'agressivité.

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Ces mères meurtrières : des histoires à glacer le sang

Ces mères meurtrières : des histoires à glacer le sang

Généralement, le portrait d'une mère est rassurant, réconfortant. Or, toutes ne sont pas ainsi. Des mères violentes, sadiques et épouvantables, il y en a eu et il continuera malheureusement à y en avoir. Voici d'ailleurs le portrait de cinq mères qui ont poussé l'horreur jusqu'à ses limites et qui sont allées jusqu'à commettre l'irréparable.

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« Les femmes violentes sont en recherche de puissance phallique »

« Les femmes violentes sont en recherche de puissance phallique »

Oui, les sinistres affaires Fourniret ou Dutroux nous ont révélé les cas de ces femmes qui, sous emprise, assistent passivement ou aident aux passages à l'acte… Leur manque de sens critique est lié à leur immaturité. Elles sont peu élaborées et très malléables. Elles ont du mal à se couper d'une mère toute puissante. Pour s'en séparer, elles s'allient à une autre puissance, celle d'un homme sur lequel elles se greffent.

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Balance ton porc, chasse à l’homme ou chasse aux femmes?

Incrédules, hébétés, nous avons lu. #BalanceTonPorc. L’iceberg de cette parole inouïe. Inouïe au sens littéral du terme. Tout était caché et nous ne savions rien, personne ne nous avait rien dit. Ou plutôt, sous nos yeux, à quelques mètres, nos oreilles n’avaient rien entendu. Écoutons.

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Commentaire de Véronique mis sur notre site : merci Jean Marc, de cette mise à nu, oui, peu importe notre appartenance de genre, de sexe, aujourd’hui l’URGENCE est d’être aidants, en empathie, face aux victimes de cette violence, qui comme la peste détruit tout sur son passage. l’URGENCE est de dire, même si cela appuie là ou cela fait mal, sur le plus abject manque à notre dignité humaine. Il y a des hommes, et aussi des femmes maltraitants, que la société ne veut pas voir, des victimes des deux sexes qui portent le fardeau de ces agressions durant toute leur vie, et dont on étouffe le drame sous un couvercle, car c’est trop dur d’affronter cela, et que c’est bien plus facile de se camoufler derrière des aliénations parentales- qui n’existent pas- ou des consentements comme nous l’a montré dernièrement le dernier dossier de l’enfant de 11 ans qui a « consenti » lors de son viol par un homme de 22 ans… on croit rêver ! on a besoin d’entendre ce que vous dites, partout, que cela soit placarder sur les affiches, paroles véhiculée par les médias, les documentaires, etc… on a besoin de cette parole, nous les niés, les survivants, encore debout pour dire l’innommable et dire oui à la vie. La société a besoin de cette parole pour faire reculer la peste, pour que l’on revoit la dignité humaine comme un droit fondamental. Merci merci !

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L’homme battu : impensé car impensable social

Combien d’hommes ont été violentés physiquement par leur conjointe ? Nul homme n’est interrogé. Faute de questions, pas de réponses et le silence total entretenu sur le phénomène rend encore plus difficile la plainte des hommes battus. L’homme battu est une réalité impensée car impensable selon les représentations actuelles de la société.

Dans le cadre d’études en travail social et politiques sociales à l’université de Fribourg, Sophie Torrent perce ce tabou. Elle mène une recherche qualitative fondée sur le récit de vie de sept hommes battus. Voici les fruits de cette exploration publiée en 2001 aux Editions Options santé sous le titre L’homme battu, un tabou au cœur du tabou. L’arme privilégiée, les violences psychologiques

Six des sept hommes interviewés ont été violentés physiquement. Ils ont reçu des chaises au visage, des coups de ciseaux dans le ventre, des coups de couteaux, notamment dans les yeux. Cependant, plus encore que la violence physique, c’est la violence psychologique qui « tue » l’homme.

« La violence psychologique, c’est pire que la violence physique… ça harcèle, c’est incessant et ça use. » (Pascal)

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Au mieux trois fois par semaine

Au mieux trois fois par semaine

« Le livre que tous les papas doivent lire, surtout ceux qui souffrent ou ont souffert après un divorce douloureux et la séparation de leurs enfants, quand la mère, usant de son pouvoir, refuse de les leur confier en dépit des arbitrages de la loi. « Il n’est pas un réquisitoire contre les mamans, seulement le triste constat d’une différence de traitement entre le père et la mère au sujet des petits devant les juges et la société. »Attendre un coup de fil, un week-end. Profiter de ces moments avec l’angoisse de sa fin trop proche. Craindre les attaques de la mère, l’éloignement de l’enfant, le dénigrement du père dans le discours de la maman. Très vite, le quotidien devient soumission, fatigue et peur du pire. Attendre et espérer que l’enfant grandisse et soit capable de comprendre gâchant les plus belles années de l’enfance et craignant le rejet définitif .
On parle peu de l’enfant, sûrement trop jeune pour comprendre et prendre part à la décision. Les quelques actions de la mère ne la valorisent pas mais nous en savons peu aussi sur les raisons du divorce.
« Les mères possèdent au plus haut point cet instinct de propriété sur leur progéniture qui les rend souvent terribles et sans cœur au moment des séparations… »

Oui, les papas souffrent aussi et nous le lisons de plus en plus dans l’actualité avec ces pères qui engagent une grève de la faim, s’isolent en haut des grues. Hippolyte Romain réagit en écrivant ce témoignage, illustré de quelques croquis personnels, avec beaucoup de sincérité. Sa peine est lourde, cette confession centrée sur le père est pesante. Peut-être un peu trop pour lui donner du poids. Mais cette douleur est compréhensible et doit être écoutée afin que la justice, peut-être aussi l’attitude des femmes évoluent dans l’intérêt de tous et aussi et surtout dans l’intérêt de l’enfant.

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Je voudrais vous parler de mon rêve : celui de mettre un peu de douceur dans ce monde, ouvrir un espace, une porte, que l'on soit victimes, bourreaux, que chacun puisse un jour se dire "oui, je l'ai été, mais aujourd'hui, je choisis de le reconnaître, de m'ouvrir à d'autres possibilités".


Êtes-vous prêt à y contribuer? Si oui, je vous invite à partager cette lettre en la transférant  à vos connaissances, en faisant connaître ce site, en nous aidant en nous transférant vos commentaires, vos idées, vos textes, vos expériences. Merci.