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La violence féminine, de la violence à l’amour

Comment parler de la violence des femmes, sans provoquer peur, voir dégoût.

Nous portons tous en nous l'image d'une mère aimante, bienveillante, douée pour l'écoute et les câlins. Reconnaître ce tabou est un passage obligé vers une plus grande responsabilité. Il ne s’agit pas de diaboliser les femmes plus que les hommes. Aucun n’a le monopole de pouvoir basculer un jour dans l’excès. Prenons le temps aujourd'hui d’aider les enfants à se reconstruire, en parlant de ces formes de violences d’autant plus grandes qu’elles sont tenues secrètes, freinant toute tentative de reconstruction. Sur ce sujet y sont opposées la moindre force physique, la mère nourricière, soignante, qui donne la vie, image incompatible avec la cogneuse, la meurtrière, ou la maltraitante. Ces abus entraînent l’enfant dans la confusion, il se met à douter de ses ressentis et préfère les enfermer, n’ayant pas de repères sociaux ou familiaux. Adulte, il préférera croire qu’il a imaginé, ou oublier, plutôt que de revivre ses scènes. Une femme est responsable de 13 % des violences sexuelles. On sait que 80 % des mères qui agressent leurs enfants ont été agressées elles-mêmes. La peur de devenir agresseur à son tour est souvent une crainte réelle chez les victimes. Et c’est peut-être la pire des séquelles : penser que soi-même on pourrait agresser son enfant, croire qu’à notre tour nous voici devenus monstrueux.... infectés par le monstre car nés du monstre, 90 % des personnes victimes d’inceste ne disent jamais rien. Les enfants ont peur de détruire leur famille et préfèrent rester loyaux.

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Harold Searles: L’effort pour rendre l’autre fou

Harold Searles: L’effort pour rendre l’autre fou

Le célèbre exemple des deux cravates illustre bien ce phénomène : une mère offre à son fils pour son anniversaire deux cravates, une rouge et une bleue. Le fils porte la rouge, la mère lui demande alors s’il n’aime pas la bleue. Le fils va alors porter la bleue et s’entendre demander pourquoi il n’aime plus la rouge. Tentative ultime de réponse, le fils va alors porter les deux cravates en même temps. Réponse de la mère « décidément tu es fou ! (variante : tu vas me rendre folle !)

« L’individu devient schizophrénique, en partie, à cause d’un effort continu – largement ou totalement inconscient – de la ou des personnes importantes de son entourage pour le rendre fou.   Les modes selon lesquels on rend l’autre fou De manière générale, l’instauration de toute interaction interpersonnelle qui tend à favoriser un conflit affectif chez l’autre – qui tend à agir …

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Être parent der son parent

Être parent de son parent

Faire prendre conscience aussi de ce que peut-être on a subi ou on subit encore, et pas forcément dans le contexte d’une schizophrénie avérée, car ce type de lien existe bien entendu non seulement sur le plan familial, mais dans le couple, et plus globalement dans tout lien un tant soit peu affectif. Et « ce lien qui rend fou » est toujours destructeur, et induit à minima beaucoup de confusion et de souffrance. Les liens familiaux sont marqués par la confusion des générations et des rôles dans la famille (enfant considéré comme parent et inversement), et la modalité fusionnelle du fonctionnement familial où les individus sont comme les tentacules d’une pieuvre dont le corps serait la famille, interchangeables, identiques, simple partie d’un tout au détriment de leur personnalité et de leur individualité.

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La pédophilie féminine est longtemps demeurée un tabou. Il faut le briser

La pédophilie féminine est longtemps demeurée un tabou. Il faut le briser

Longtemps occultés, les comportements incestueux et pédophiles féminins ne sont étudiés que depuis la fin des années 1980. La reconnaissance d'une telle rupture de l'image sacro-sainte de la mère est demeurée longtemps un tabou incontournable, indicible... Qu'il a bien fallu briser sous l'effet du tapage médiatique accompagnant, depuis, des procès hors normes.

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Victimes de violences psychologiques : de la résistance à la reconstruction

Victimes de violences psychologiques : de la résistance à la reconstruction

La voie de la reconstruction : savoir se protéger et protéger les enfants, savoir partir, savoir rompre. Car les personnes vivent dans une souffrance et un isolement qui les enferment dans le cercle vicieux d’une prison dont il est très difficile de sortir.
La reconstruction s’accompagne du deuil qu’il faut savoir, pouvoir, faire et qu’on fait d’autant mieux qu’on est accompagné, jusqu’à se relever.

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Willy Barral : «L’histoire des parents s’écrit dans le corps de l’enfant»

Willy Barral : «L’histoire des parents s’écrit dans le corps de l’enfant»

Maux de ventre, asthme, angines chroniques… Et si ces symptômes chez l’enfant étaient une façon d’exprimer ce qui, dans sa famille, a été dissimulé ? C’est la thèse que développe le psychanalyste Willy Barral dans son dernier livre, Le corps de l’enfant est le langage de l’histoire de ses parents (Payot, 2008). Ce qui me semble essentiel, c’est de rappeler aux parents qu’ils n’ont pas à culpabiliser. Dolto leur disait : « C’est de votre fait et non de votre faute. » Être parent, c’est être responsable. Si l’on accepte d’entendre ce que l’inconscient a à nous dire, alors, les symptômes n’ont plus de raison d’être.

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Je voudrais vous parler de mon rêve : celui de mettre un peu de douceur dans ce monde, ouvrir un espace, une porte, que l'on soit victimes, bourreaux, que chacun puisse un jour se dire "oui, je l'ai été, mais aujourd'hui, je choisis de le reconnaître, de m'ouvrir à d'autres possibilités".


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