LA COLÈRE UNE AMIE PRÉCIEUSE

La non violence, on pourrait croire que la non violence, c'est tout le monde il est gentil, tout le monde, il est beau. Dire son authenticité, ce n'est pas forcément être gentil. Guy Corneau disait "cessez d'être gentil, soyez vrai". Quand on est en colère, on dit parfois que l’on est hors de soi.  Cette expression illustre bien  combien je peux me couper de moi-même lorsque je suis en colère. Toute mon énergie est alors tournée vers l’extérieur pour punir, critiquer, corriger cet autre qui me semble responsable de tous mes maux. Et lorsque j’agis depuis cet espace, j’obtiens rarement ce que je veux et si je l’obtiens c’est au prix de lourdes conséquences pour l’autre, moi et notre relation.

J’aime voir cette sensation d’être hors de moi comme un signal qui m’indique qu’il est plus que temps de retourner vers mon intérieur reconnaitre ce qui en moi brûle d’une telle intensité. Souvent, ma colère est associée à une impression d’impuissance à réussir à obtenir autre chose que ce qui se passe. Alors, dans ma tête, surgissent tout un tas d’exigences sur ce qui devrait se passer, sur ce que l’autre est, devrait faire ou ne pas me faire. Identifier le jugement sur l’autre qui tourne en boucle dans ma tête est un premier pas qui me met sur la piste de mon besoin. Qu’est ce que je me dis quand l’autre fait ce qu’il fait ? « Il ne pense qu’à lui ! » Alors, j’ai besoin de partage, de connexion. « Elle devrait ranger ses affaires ! » J’ai sans doute besoin d’ordre, de soutien. Une fois le besoin rencontré, je prends le temps d’apprécier, savourer, le soulagement qui apparait.

Si j’ai du mal à rencontrer mon besoin, parce que je crois fortement le jugement qui me traverse, il y a une pratique qui m’aide bien c’est la technique du contraire. Si je pense « Mon patron félicite toujours les mêmes » je transforme avec le contraire « Mon patron s’intéresse à chacun » j’ai donc besoin de reconnaissance. Il y a aussi la technique du miroir, que vois-je en l'autre, et en moi, dans quelle partie est-ce que je refuse, que je déteste? Alors, puis-je à ce moment là, me donner de la compassion. Difficile mais petit à petit, cela vient.

Une fois mon besoin rencontré, j’observe les sentiments qui m’habitent. Je me rends compte que souvent derrière ma colère initiale se trouve de la tristesse, de la déception ou de la peur.

Enfin en lien avec le vivant en moi, je peux désormais me rendre la vie plus belle ! Je peux choisir d'exprimer l'intensité de mes besoins et sentiments à l’autre, et faire une demande d’action allant dans le sens de ce besoin ou bien une demande de connexion. Je peux aussi choisir de me rendre la vie belle en nourrissant ce besoin d’une autre manière qu’avec cette personne. Le champ des possibles est infini …

 

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Comprendre l'énigme de la violence féminine

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Des stages pour les conjoints violents

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Agresseuses sexuelles, un sujet encore tabou

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Je voudrais vous parler de mon rêve : celui de mettre un peu de douceur dans ce monde, ouvrir un espace, une porte, que l'on soit victimes, bourreaux, que chacun puisse un jour se dire "oui, je l'ai été, mais aujourd'hui, je choisis de le reconnaître, de m'ouvrir à d'autres possibilités".


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