Histoire de grenouille

La multiplication des émissions de téléréalité me fait penser au syndrome de la grenouille qui ne sent plus le chaud. Qui ne connaît pas cette petite fable. On plonge une grenouille dans de l'eau et petit à petit, on chauffe l'eau. La température continue de grimper, l'eau est maintenant tiède. La grenouille s'agite moins mais ne s'affole pas pour autant. La température de l'eau continue de grimper. L'eau est cette fois vraiment chaude, la grenouille commence à trouver cela désagréable, elle s'affaiblit mais supporte la chaleur, et, finit par s'ébouillanter. Si on plongeait la grenouille dans l'eau bouillante d'un coup, d'un bond, elle réagirait, et partirait. Je voudrais utiliser cette métaphore pour attirer l'attention sur ces émissions de télévision, se démultipliant, battant des records d'audience. Vente de sa vie privée, addiction, supercherie, faux, vrai; mensonge, manipulation. Sommes-nous devenus des grenouilles? En centre aéré, seule ma plus jeune fille âgée de 6 ans à cette époque là, ne pouvait pas jouer au jeu proposé sur l'émission de téléréalité de la veille, ne l'ayant pas regardé (groupe de 25 enfants). Un enfant ne possède pas les capacités intellectuelles nécessaires à l'établissement d'une relation saine avec un écran. L'article de François ALLINE ci-dessous, nous invite à se poser ces questions : sommes-nous devenus des grenouilles ? Ne voyons nous plus le danger? Quels repères ont-ils été transformés?..

 

 Dominique Mathey

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Pas de panique, ces modes arrivent en France. On fait même des émissions comme « qui veut épouser mon fils » pour promouvoir la pédophilie maternelle appelée plus couramment « inceste »

Ce sentiment qu’est l’amour entre conjoint aussi mal vu que déconsidéré, d’où report affectif sur l’enfant comme on le voit de plus en plus en France avec ces mères qui remplacent un conjoint jugé défaillant en appelant leur fils « L’homme de ma vie ». oyez une mère toute puissante, abusive, fusionnelle, incestuelle voire mieux incestueuse. Gardez le plus longtemps votre fils dans votre lit.

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Des chercheurs de l'Unige ont découvert que les abus laissent une trace biologique dans l'ADN des victimes

Des chercheurs de l'Unige ont découvert que les abus laissent une trace biologique dans l'ADN des victimes

Un traumatisme psychologique dans l’enfance peut laisser une cicatrice génétique chez l’adulte. C’est ce qu’ont découvert une équipe de chercheurs genevois en examinant l’ADN d’adultes souffrants de troubles psychiatriques.Ces modifications épi génétiques se situent dans le processus de gestion du stress. «C’est la première fois que l’on voit un lien aussi clair entre un facteur environnemental et une modification épi génétique», souligne Ariane Giacobi no, du Département de génétique et de développement. Lien d’autant plus fort que plus la maltraitance a été sévère durant l’enfance, plus la modification est importante.

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CORNEILLE SE CONFIE SUR L’INCESTE DONT IL A ÉTÉ VICTIME

CORNEILLE SE CONFIE SUR L’INCESTE DONT IL A ÉTÉ VICTIME

« J’avais 6 ans et demi quand ma tante a abusé de moi, emportant mon innocence d’enfant avec elle. Cela a eu forcément des répercussions sur ma sexualité et mon rapport aux femmes. Jusqu’à ce que je rencontre mon épouse, Sofia, je n’avais pas mesuré l’étendue des dégâts du viol dont j’ai été la victime… »

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"Parler de la violence féminine reste un sujet tabou"

Liliane Daligand explique de quelles manières se manifestent ces différentes formes de violences. d'une mère vis-à-vis de ses enfants mais aussi d'une épouse vis-à-vis de son conjoint. On ne naît pas violent...

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Je voudrais vous parler de mon rêve : celui de mettre un peu de douceur dans ce monde, ouvrir un espace, une porte, que l'on soit victimes, bourreaux, que chacun puisse un jour se dire "oui, je l'ai été, mais aujourd'hui, je choisis de le reconnaître, de m'ouvrir à d'autres possibilités".


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