Cette absence du père conduit à un manque de repères paternels, source de difficultés pour le développement de l’enfant. Selon l’Ined, seules 15% de familles monoparentales sont constituées par le père. Au total, 1,3 million de pères seraient privés de leur enfant.
A l’évidence le droit positif n’a pas su s’adapter à l’évolution des cellules familiales. Si en théorie les deux parents sont égaux (l’article 371-4 du Code Civil dispose que : «l’enfant a le droit d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants»), trop souvent le père n’obtient pas la résidence alternée de son enfant et voit se déliter avec le temps son lien parental. Trois éléments expliquent les défaites des pères face aux juges aux affaires familiales.
En premier lieu, trop peu de pères osent demander la résidence alternée, car leurs avocats les dissuadent d’entrer dans une longue bataille judiciaire et les informent de leurs faibles chances de succès.
En second lieu, de nombreux divorces interviennent à un moment où l’enfant est en très bas âge. A moins de trois ans, la possibilité concrète d’une résidence alternée apparaît matériellement irréalisable. Le parent titulaire de la résidence se permet parfois d’exercer une certaine aliénation parentale sur l’enfant qui détruit l’image de l’autre parent, au risque d’un désordre psychologique profond chez l’enfant.
Une fois que l’enfant aura grandi, le père aura du mal à justifier sa demande de résidence alternée auprès des juges. Ces derniers se basent souvent sur la situation antérieure et le temps passé par chacun des parents auprès de l’enfant. Ainsi, la situation préexistante aura tendance à se perpétuer au détriment de la possible organisation d’un nouveau de mode de résidence.
En troisième lieu, pour nombre de juges, le poids des préjugés et de la coutume est encore prégnant sur le rôle de chaque genre dans l’éducation : au père l’entretien financier, à la mère l’éducation au quotidien.
A ces éléments objectifs s’ajoute le développement de stratégies de contournement par le parent titulaire, rendant impossible le prononcé de la résidence alternée ou réduisant à néant le jugement qui l’accorderait : le déménagement ou les accusations diffamatoires de violence.
De nombreux textes internationaux protègent le droit de l’enfant au maintien de son lien filial avec ses deux parents. L’article 18-1 la Convention internationale des droits de l’enfant (assemblée générale des Nations unies – résolution 44/25 du 20/11/1989) dispose : «Les États parties s’emploient de leur mieux à assurer la reconnaissance du principe selon lequel les deux parents ont une responsabilité commune pour ce qui est d’élever l’enfant et d’assurer son développement.»
Les séparations actuelles de quinze jours («un weekend sur deux») qui sont la norme en matière de droit de visite et l’hébergement, sont de nature à provoquer des traumatismes répétés à l’enfant et ne garantissent pas suffisamment le maintien du lien affectif avec les deux parents.
Ainsi, la réalité judiciaire s’est largement écartée de l’esprit de la loi établissant le principe de la résidence alternée. Il est temps d’accorder aux pères et aux mères des droits équilibrés dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
Il faut de plus en plus que cet article trouve écho au sein des institutions judiciaires, dans un pays qui se veut démocratique et soucieux de l’égalité des sexes.
Et surtout pour une véritable justice, pas un laxisme envers le mensonge avéré et prononcé. Tolérance zéro envers les fausses accusations !
Que faire face à la violence d’une femme qui maltraite psychologiquement son enfant et le père de l’enfant ? Syndrome de Médée, aliénation parentale…
A cela s’ajoute l’absence totale de soutien des services sociaux, des services de police qui n’accordent de l’interet qu’aux violences physiques.
Comment surmonter la double peine ?
Celle imposée par la mère perverse narcissique et celle d’un juge qui ne connaît l’enfant, la mère, le père et le contexte qu’au travers d’une brève lecture d’un dossier soutenu quelques courtes minutes par des avocats pas toujours mieux renseignés…
Décisions de justice toujours favorable à la mère manipulatrice qui se présente comme la pauvre victime.
Décision qu’elle ne respecte pas dans la pratique et qu’il est impossible de faire appliquer lorsqu’il s’agit de permettre à l’enfant de communiquer avec le père au téléphone par exemple…
Comment lutter face à ce sentiment de profonde solitude et d’impuissace dans cette spirale infernale ?
Vers qui se tourner pour qu’enfin, l’appel au secour du père soit entendu et pris en compte ?
Mon désespoir n’est rien face à mon amour pour mon fils…
Bravo à tous ces pères qui n’abandonnent Pas et bon courage.
Force à toi Patrice j’espère que ça c’est arrangé
Pour être toujours en train de vivre un divorce, amiable entre 2017 et 2020, puis décidé de passer au divorce “classique” en 2020, je peux dire que toutes les problématiques fortement biaisées et en défaveur des hommes, je les ai bien découvertes !! C’est incroyable de constater combien les JAF sont sourdes et aveugles envers les père et mari…. Je ne comprends pas comment un pays supposé évolué comme le notre, ayant créé les “droits de l’homme”, soit aussi partial en matière de parentalité.
Avec une future-ex-femme très autoritaire (une “sachante” universitaire, à gros salaire qui plus est), j’ai découvert à quel point un homme est vulnérable, d’abord dans le foyer, puis devant les instances. Ici, perdes ses enfants est presque un devoir ; les femmes font ce qu’elles veulent, écrivent ce qu’elles veulent dans leurs conclusions, personne ne fait la moindre analyse pertinente. Tous les abus et les mensonges passent comme lettre à la boite…
Résultat : deux enfants de 7 et 10 ans ne contactent plus (du tout) leur père depuis 2 ans, j’ignore tout d’eux, absolument tout. Tout ce qui me reste, c’est une pension à payer. J’ai quand même obtenu une condamnation (un “rappel à la loi”….quand le Code Pénal prévoit 2 ans de prison et 60.000 euros d’amende) pour du vol massif et durable de courrier ; mais évidemment pas par les JAF ! Pour le reste, ni visite, ni garde, ni même d’autorité parentale (de facto, rien…).
Je ne sais pas trop où est le véritable intérêt “supérieur” de l’enfant dont on nous bassine sans arrêt…